Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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11696SUR LA THÉORIE Or, ces substances conservent invariablement
leur nature électrique dans toutes les combinai-
sons inorganiques;
mais, dans la nature organique,
les éléments diffèrent tout-à-fait sous ce rapport.
Là, tantôt les oxides ternaires du carbone et de
l’hydrogène ont une polarité négative qui rivalise
avec celle des oxides binaires les plus négatifs,
comme, par exemple, les acides acétique, tar-
tarique, oxalique;
tantôt elle est si faible qu’elle
est à peine sensible, comme dans le sucre et dans
l’amidon;
et dans ces deux cas, elle ne dépend ni
du nombre relatif des particules, ni de la quan-
tité d’oxigène.
La nature organique a sa manière
particulière de produire des oxides de radicaux
composés, et de donner à leurs principes consti-
tuants une polarité électrique tout-à-fait indépen-
dante et différente de celle qui leur appartient
originairement dans la nature inorganique, et
que la plupart ne conservent que sous l’influence
organique, mais que tous quittent tôt ou tard
pour reprendre celle qui leur est propre dans la
nature inorganique.
De là proviennent, dans tous
les produits organiques, les phénomènes de des-
truction que nous appelons fermentation et cor-
ruption, au moyen desquels les éléments repren-
nent peu-à-peu leurs caractères électro-chimiques
originaires, et la nature organique restitue sans
cesse à l’autre ce qu’elle lui a emprunté.
C’est par l’action du feu que les éléments

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