CHAPITRE I.
SENTIMENT D’HERIGONE,
DE STEVIN, &c.
SUR LES PROPRIETEZ DES POIDS
ſuſpendus par des cordes,
Démontré par la propoſition même que M. BORELLI
avoit cru leur être contraire.
SENTIMENT D’HERIGONE,
DE STEVIN, &c.
SUR LES PROPRIETEZ DES POIDS
ſuſpendus par des cordes,
Démontré par la propoſition même que M. BORELLI
avoit cru leur être contraire.
LE ſcholie de la 68.
propoſition de M.
Borel-
li, dont il eſt ici queſtion, porte ” 1°. Qu’a-
” vec les mêmes inclinaiſons de cordes, le poids qui
y eſt ſuſpendu, & les forces qui le ſoutiennent,
peuvent varier en mille manieres différentes ſans
11ſig. 1. que pour cela il ceſſe de faire équilibre avec elles;
pourvû que la puiſſance R ſoit à la partie X de ce poids,
comme GC à GF, ou comme AC à CH; & que
la puiſſance S ſoit à ſon autre partie Z, comme IC à
IK, ou comme BC à CH. .. .. .. . 2° Ce même ſcholie
porte réciproquement qu’en retenant les mêmes
poids; c’eſt - à - dire ici, les mêmes forces, (pourvû que
celui du milieu ſoit moindre que les deux extrê-
mes) on peut changer l’inclinaiſon de leurs cordes
ſans en rompre l’équilibre.
li, dont il eſt ici queſtion, porte ” 1°. Qu’a-
” vec les mêmes inclinaiſons de cordes, le poids qui
y eſt ſuſpendu, & les forces qui le ſoutiennent,
peuvent varier en mille manieres différentes ſans
11ſig. 1. que pour cela il ceſſe de faire équilibre avec elles;
pourvû que la puiſſance R ſoit à la partie X de ce poids,
comme GC à GF, ou comme AC à CH; & que
la puiſſance S ſoit à ſon autre partie Z, comme IC à
IK, ou comme BC à CH. .. .. .. . 2° Ce même ſcholie
porte réciproquement qu’en retenant les mêmes
poids; c’eſt - à - dire ici, les mêmes forces, (pourvû que
celui du milieu ſoit moindre que les deux extrê-
mes) on peut changer l’inclinaiſon de leurs cordes
ſans en rompre l’équilibre.