Bion, Nicolas, Traité de la construction et principaux usages des instruments de mathématique, 1723

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[91.] USAGE III. Conſtruire & diviſer une ligne ſervant à connoître les calibres des boulets & Canons.
[92.] USAGE IV. Etant donnez pluſieurs Solides ſemblables, en conſtruire un autre auſſi ſenblable & égal aux donnez.
[93.] USAGE V. Etant donnez deux corps ſemblables & inégaux, en trouver un troiſiéme auſſi ſemblable, & égal à la difference des donnez.
[94.] USAGE VI. Entre deux lignes donnes, trouver deux moyenes proportionnelles.
[95.] USAGE VII. Etant donné un Parallelipipede, trouver le côté d'un cube qui lui ſoit égal.
[96.] USAGE VIII. Conſtruire & diviſer une jauge, pour meſurer les tonneaux & tous vaiſſeaux ſemblables propres à contenir des liqueurs.
[97.] 750. 520. 26. 18.
[98.] SECTION VI. Contenant la conſtruction & l'uſage de pluſieurs autres ſortes de jauges.
[99.] Conſtruction & Vſage d'une nouvelle jauge.
[100.] Diviſion de la troiſiéme face pour le contenu.
[101.] Diviſion de la ſeconde face pour les longueurs.
[102.] Diviſion de la premiere face pour les diametres.
[103.] USAGE
[104.] Pour rendre cette Meſure generale.
[105.] Des differentes Meſures du Vin.
[106.] SECTION VII. Des Vſages de la ligne des Métaux. USAGE I. Etant donné le diametre d'une boule de quelqu'un des ſix mé-taux, trouver le diametre d'une autre boule de même poids, & duquel on voudra deſdits métaux.
[107.] USAGE II. Trouver la proportion que les ſix métaux ont entr'eux ſelon leur péſanteur.
[108.] USAGE III. Etant donné quelque corps que ce ſoit de l'un des ſix métaux, trouver combien il faut d'un descinq autres, métaux pour faire un autre corps ſemblable & égal au propoſé.
[109.] USAGE IV. Etant donnez les diametres, ou côtez de deux corps ſemblables, de divers métaux, trouver en quelle raiſon ſont les poids de ces deux corps.
[110.] USAGE V. Etant donnez le poids & le diametre d'une boule, ou le côte de quelqu'autre corps d'un des ſix métaux, trouver le diame-tre, ou le côté homologue d'un autre corps ſemblable d'un des cinq autres métaux, lequel ſoit d'un poids donné.
[111.] Fin du ſecond Livre.
[112.] DELA CONSTRUCTION ET DES USAGES DE PLUSIEURS COMPAS ET AUTRES INSTRUMENS CURIEUX, Qui ſervent ordinairement au Cabinet. LIVRE TROISIÉME. CHAPITRE PREMIER. De la Conſtruction & des Vſages de pluſieurs differens Compas.
[113.] Conſtruction du Compas à pince.
[114.] Du Compas à l'Allemande.
[115.] Conſtruction du Compas.
[116.] Conſtruction du Compas d'Horlogeur.
[117.] Conſtruction du Compas à trois branches.
[118.] Du Compas à Cartes Marines.
[119.] Conſtruction du Compas de reduction ſimple.
[120.] Conſtruction du Compas de reduction à tête mobile.
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119105DE DIFFERENS INSTRUMENS. Liv III. Ch. II. doit toucher les baſes des têtes des armures, il faut qu'il ſoit bien
droit, bien adouci, &
un peu arrondi par les bords, afin que le
contact s'en faſſe mieux.
A l'égard de l'armure de l'aiman ſpherique, elle eſt compoſée de
2 coquilles d'acier qui ſe tiennent par le haut avec une charniere
aux endroits marquez 6, d'une ceinture à l'endroit 5, d'un anneau
à l'endroit 4, &
d'un porte-poids à l'endroit 2. ll faut ſur tout que
11Fig. C. les coquilles ſoient bien fraiſées en rond par dedans, &
qu'elles joi-
gnent bien juſte la ſuperficie;
de maniere que chacune embraſſe bien
ſes poles, &
qu'elle couvre une très-grande partie de la convexité de
la pierre.
On connoît l'épaiſſeur & largeur qui convient à cette ar-
mure par des épreuves ſemblables à celles dont nous avons parlé ci-
devant.
Au reſte les figures B & C font aſſez connoître ce que nous
venons de dire.
C'eſt une choſe merveilleuſe que deux petits morceaux d'acier
qui font l'armure d'un aiman, ſemblent augmenter tellement ſa
force, qu'on a vû de bonnes pierres, leſquelles après avoir été ar-
mées, enlevoient plus de cent cinquante fois plus qu'@lles ne fai-
ſoient lorſqu'elles étoient nuës.
Il y a des pierres paſſablement bonnes, qui peſent nuës environ
trois onces, &
n'enlevent qu'une demie once de fer; mais étant ar-
mées, elles levent plus de ſept livres.
Pour conſerver un aiman on le tient dans un lieu ſec parmi de pe-
tits bouts de fil d'acier:
car la limaille, qui eſt toûjours pleine de
pouſſiere, le fait roüiller.
On le ſuſpend auſſi quelquefois, afin qu'ayant la liberté de ſe
mouvoir, il ſe dirige vers les Poles du Monde.
Dans cette ſituation on lui met ſon porte-poids avec le crochet,
auquel on attache la charge qu'il porte d'ordinaire, &
de tems en
tems on y ajoûte quelque petit poids nouveau;
& ayant continué
pendant quelques jours, on verra qu'il ſoûtient beaucoup plus de
poids qu'il ne faiſoit auparavant.
Nous allons rapporter pluſieurs experiences que l'on fait
or dinairement avec la pierre d'aiman.
LA premiere & la plus utile eſt celle d'aimanter les éguilles des
bouſſoles.
Pour le faire adroitement, on coule doucement &
on tire de loin l'éguille 3 ou 4 fois ſur un des poles de l'aiman de-
puis ſon milieu juſqu'à ſon extremité;
mais il faut remarquer que le
bout de l'éguille d'une bouſſole qui a touché à un des poles de l'ai-

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