121101DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
une pinte d’eau, donne à chaque goutte de cette
dissolution la propriété de se troubler par le ni-
trate d’argent. Mais il ne faut pas croire qu’il
doive être plus facile de distinguer dans un
mélange liquide, les atomes du corps dissous
d’avec ceux du dissolvant, qu’il l’est de distin-
guer au microscope les atomes de ce dernier; ce
qui nous est impossible, quoique la dilatabilité
par la chaleur, la pénétration des liquides par
les gaz, et d’autres phénomènes, nous disent que
les atomes doivent laisser entre eux de petits in-
terstices.
dissolution la propriété de se troubler par le ni-
trate d’argent. Mais il ne faut pas croire qu’il
doive être plus facile de distinguer dans un
mélange liquide, les atomes du corps dissous
d’avec ceux du dissolvant, qu’il l’est de distin-
guer au microscope les atomes de ce dernier; ce
qui nous est impossible, quoique la dilatabilité
par la chaleur, la pénétration des liquides par
les gaz, et d’autres phénomènes, nous disent que
les atomes doivent laisser entre eux de petits in-
terstices.
On a observé, dans ces derniers temps, que
les corps poreux absorbent de l’air qu’ils com-
priment plus ou moins dans leurs interstices,
avec dégagement de calorique, en sorte que l’air
est plus condensé dans leurs pores que dans l’at-
mosphère, à la pression ordinaire. En cela les
corps poreux agissent aussi avec une affinité spé-
cifique, et les gaz des différents corps n’y sont
pas absorbés en quantités proportionnelles. On
a trouvé encore que l’eau et les liquides se
comportent avec les gaz qu’ils ne retiennent pas
en combinaison chimique, de la même manière
que les corps poreux; ce qui fait croire que l’ab-
sorption des gaz par les liquides, et celle qui s’ef-
fectue par les solides poreux, sontdes phénomènes
de la mème nature. De plus, il a été découvert que
de même qu’un gaz peut être partiellement
les corps poreux absorbent de l’air qu’ils com-
priment plus ou moins dans leurs interstices,
avec dégagement de calorique, en sorte que l’air
est plus condensé dans leurs pores que dans l’at-
mosphère, à la pression ordinaire. En cela les
corps poreux agissent aussi avec une affinité spé-
cifique, et les gaz des différents corps n’y sont
pas absorbés en quantités proportionnelles. On
a trouvé encore que l’eau et les liquides se
comportent avec les gaz qu’ils ne retiennent pas
en combinaison chimique, de la même manière
que les corps poreux; ce qui fait croire que l’ab-
sorption des gaz par les liquides, et celle qui s’ef-
fectue par les solides poreux, sontdes phénomènes
de la mème nature. De plus, il a été découvert que
de même qu’un gaz peut être partiellement