Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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121103& Mathematiques. elle eſt ſi forte qu’elle bruſle, car enco-
re que toute la lumiere du Soleil, ou
vne autre plus grande ſe trouuaſt dans
le focus d’vn miroir, il ſeroit impoſſible
dela voir, ſi l’on n’appliquoit quelque
corps opaque quila peuſt reflechir iuſ-
ques à l’oeil.
Mais il faut remarquer
que ce corps opaque ne doit pas eſtre
poli, parce que toute ſorte de poliſſure
repreſente ſeulemĕt l@image du Soleil,
particulierement ſi elle eſt parfaicte,
comme l’on experimente aux miroirs
plats, leſquels eſtant expoſ@z aux ravõs
du Soleil, en repreſentent tellement
l’image, que l’on n’apperçoit ny lumie-
re, ny glace de miroir, de ſorte que
ceux qui ne ſçauent pas ſi l’on a eſtably
ladite glace au lieu où elle eſt, croyent
que c eſt le corps du Soleil.
D’où il eſt aiſé de conclurre que ſi
tous les corps opaques eſtoient parfai-
tement polis, que l’on ne verroit que la
ſeule image du Soleil en quelque lieu
que l’on peuſt regarder:
de ſorte qu’il
n’y a que l’égalité des ſurf@ces qui em-
peſche que cette image ne ſe forme di-
ſtinctement, car elle eſt la ſource de la
confuſion, comme l’égalité l’eſt de

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