12296EXAMEN DE L’OPINION
Telle eſt la conſéquence que Monſieur Borelli
11DES POIDS
ſoutenus avec
des cotdes ſeu-
lement. devoit tirer de ſa 68. Propoſition; s’il l’eût fait, il
auroit aperçû 1°. que la premiére partie du ſcholie
qu’il en tire, n’eſt vraye qu’en cas que la variation
du poids T & des forces ſ & S, entre leſquels il dit
que l’équilibre ſe peut conſerver ſans changer l’in-
clinaiſon de leurs cordes, ſoit telle que ce poids de-
meure toujours à chacune de ces puiſſances en même
raiſon que la diagonale CH du parallelogramme
MN, à chaque partie de leurs cordes qui lui ſert de
côté. 2°. Il auroit encore vû que la ſeconde partie
de ce même ſcholie eſt abſolument fauſſe; puis qu’il
n’eſt pas poſſible de faire le moindre changement
auquel que ce ſoit des angles ACB, ACH, & BCH,
ſans changer en même - tems le raport qui eſt, ou
entre les côtez du parallelogramme MN, ou entre
quelqu’un d’eux & ſa diagonale; c’eſt - à - dire, puis
que (byp.) on ne change rien au raport qui eſt entre
ce poids & chacune de ces puiſſances, ſans faire ceſſer
la reſſemblance de ces deux raports: & par conſe-
quent auſſi, ſuivant ce qui vient d’être conclu de la
68. Propoſition de M. Borelli, ſans rompre l’équili-
bre de ce poids avec ces puiſſances.
11DES POIDS
ſoutenus avec
des cotdes ſeu-
lement. devoit tirer de ſa 68. Propoſition; s’il l’eût fait, il
auroit aperçû 1°. que la premiére partie du ſcholie
qu’il en tire, n’eſt vraye qu’en cas que la variation
du poids T & des forces ſ & S, entre leſquels il dit
que l’équilibre ſe peut conſerver ſans changer l’in-
clinaiſon de leurs cordes, ſoit telle que ce poids de-
meure toujours à chacune de ces puiſſances en même
raiſon que la diagonale CH du parallelogramme
MN, à chaque partie de leurs cordes qui lui ſert de
côté. 2°. Il auroit encore vû que la ſeconde partie
de ce même ſcholie eſt abſolument fauſſe; puis qu’il
n’eſt pas poſſible de faire le moindre changement
auquel que ce ſoit des angles ACB, ACH, & BCH,
ſans changer en même - tems le raport qui eſt, ou
entre les côtez du parallelogramme MN, ou entre
quelqu’un d’eux & ſa diagonale; c’eſt - à - dire, puis
que (byp.) on ne change rien au raport qui eſt entre
ce poids & chacune de ces puiſſances, ſans faire ceſſer
la reſſemblance de ces deux raports: & par conſe-
quent auſſi, ſuivant ce qui vient d’être conclu de la
68. Propoſition de M. Borelli, ſans rompre l’équili-
bre de ce poids avec ces puiſſances.
Remarque.
Ayant demontré, comme l’on vient de faire,
que le ſentiment, dont il eſt ici queſtion, bien loin
d’être contraire à la 68. Propoſit. de M. Borelli,
comme cet Autheur l’a crû, en eſt une ſuitte ſi né-
ceſſaire que, s’il eût fait encore quelques pas, il
l’auroit linfailliblement trouvé: c’eſt encore une nou-
velle raiſon de ne nous point arrêter aux expériences
qu’il objecte à Stévin, à Hérigone, & aux autres, &
de ne toucher à la critique qu’il a faite de leurs
que le ſentiment, dont il eſt ici queſtion, bien loin
d’être contraire à la 68. Propoſit. de M. Borelli,
comme cet Autheur l’a crû, en eſt une ſuitte ſi né-
ceſſaire que, s’il eût fait encore quelques pas, il
l’auroit linfailliblement trouvé: c’eſt encore une nou-
velle raiſon de ne nous point arrêter aux expériences
qu’il objecte à Stévin, à Hérigone, & aux autres, &
de ne toucher à la critique qu’il a faite de leurs