127107DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
nieuses de M.
Berthollet, dans sa Statique chi-
mique, ne combattent ni la théorie des propor-
tions déterminées, ni les vues de la théorie cor-
pusculaire. M. Berthollet étendit même aux
corps solides l’application des résultats de ses
observations sur les liquides: cette extension,
en tant qu’elle concerne l’influence de la masse
chimique (c’est-à-dire la somme du degré d’af-
finité du corps agissant et de la quantité pré-
sente) sur un corps solide, qui se trouve dans
un liquide, est juste, dans le cas où le corps so-
lide, nonobstant son insolubilité, n’est pas en-
core tout-à-fait hors de la sphère d’activité du
liquide; mais l’application que l’on en a faite en-
suite aux corps secs et solides, en avançant, par
exemple, que les métaux peuvent s’oxider entre
le maximum et le minimum, dans une infinité
de degrés, a été démentie par l’expérience, qui
prouve que lorsqu’un oxide soumis à l’action de
l’oxigène ne parvient pas à se convertir totale-
ment en oxide, l’oxide nouvellement formé se
trouve mêlé et quelqueſois combiné chimique-
ment avec la partie de l’oxide qui n’a pas été al-
térée, et souvent il n’est pas difficile de découvrir
au microscope qu’ils ne sont que mêlés ensemble.
mique, ne combattent ni la théorie des propor-
tions déterminées, ni les vues de la théorie cor-
pusculaire. M. Berthollet étendit même aux
corps solides l’application des résultats de ses
observations sur les liquides: cette extension,
en tant qu’elle concerne l’influence de la masse
chimique (c’est-à-dire la somme du degré d’af-
finité du corps agissant et de la quantité pré-
sente) sur un corps solide, qui se trouve dans
un liquide, est juste, dans le cas où le corps so-
lide, nonobstant son insolubilité, n’est pas en-
core tout-à-fait hors de la sphère d’activité du
liquide; mais l’application que l’on en a faite en-
suite aux corps secs et solides, en avançant, par
exemple, que les métaux peuvent s’oxider entre
le maximum et le minimum, dans une infinité
de degrés, a été démentie par l’expérience, qui
prouve que lorsqu’un oxide soumis à l’action de
l’oxigène ne parvient pas à se convertir totale-
ment en oxide, l’oxide nouvellement formé se
trouve mêlé et quelqueſois combiné chimique-
ment avec la partie de l’oxide qui n’a pas été al-
térée, et souvent il n’est pas difficile de découvrir
au microscope qu’ils ne sont que mêlés ensemble.