Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

Table of handwritten notes

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              <pb o="111" file="00130" n="129" rhead="& Mathematiques."/>
            que tous les hommes ſont fort ignorãs,
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            puis qu ils ſont contraints d’auoüer que
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            pluſieurs qualitez leurs ſont occultes,
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            & </s>
            <s xml:id="echoid-s1732" xml:space="preserve">qu ils ont beſoin de la ſympathie
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            pour couurir leur défaur. </s>
            <s xml:id="echoid-s1733" xml:space="preserve">Car encore
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            que les Chymiſtes eſſayent à perſuader
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            qu’ils ſçauent la raiſon de tous les effets
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            de la nature, neantmoins ſi on les preſ-
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            ſe, & </s>
            <s xml:id="echoid-s1734" xml:space="preserve">qu’on leur demande pourquoy
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            tel ſel, ſouffre, ou mercure a vne telle
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            vertu, & </s>
            <s xml:id="echoid-s1735" xml:space="preserve">dequoy il eſt compoſé: </s>
            <s xml:id="echoid-s1736" xml:space="preserve">pour-
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            quoy la fecondité de la ſemĕce dépend
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            pluſtoſt de l’vn des principes que d’vn
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            autre: </s>
            <s xml:id="echoid-s1737" xml:space="preserve">qui a contraint les principes à ſe
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            meſler auec les excremens des corps,
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            qu’ils appellent, Caput mortuum, & </s>
            <s xml:id="echoid-s1738" xml:space="preserve">mil-
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            le autres choſes ſemblables, l’on trouue
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            qu’ils ne ſçauent rien, & </s>
            <s xml:id="echoid-s1739" xml:space="preserve">l’on eſt con-
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            traint d’auoüer que l’homme n’eſt pas
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            capable de ſçauoir la raisõ d’autre cho-
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            ſe que de ce qu’il peut faire, ny d’autres
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            ſciences, que de celles, dont il fait luy-
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            meſme les principes, comme l’on peut
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            demonſtrer en conſiderant les Mathe-
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            matiques.</s>
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