Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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131113& Mathematiques. ſiſte dans la parfaite connoiſſance de
Dieu.
D’où il eſt aiſé de conclure qu’il
n’y a nul threfor, dont la joüiſſance
puiſſe donner autant de ſatisfaction
comme fait la poſſeſſion d’vne verité,
lors qu’elle récontre l eſprit d’vn hom-
me qui priſe dauantage l’honneſteteé
quelegain.
Car chaque veritérepre-
ſente la beatitude, dont elle eſt vne
participartion, &
vn rayon, ou vneima-
ge;
& parce que nous cherchons tous
la felicité, comme noſtre derniere fin,
&
quetoute ſorte de connoiſlance, &
de demonſtration ſemble en eſtre vne
partie, nous receuons vn particulier
contentemĕt dans la poſſeſſion de cha-
que connoiſſance, lequel a couſtume
d’eſtre d’autant plus grand, que la ve-
rité que nous auons acquiſe, eſt plus
rare, plus excellente, &
plus releuée.
Mais l’autre partie me ſemble plus
difficile, à ſçauoir pourquoy l’on a plus
de feu, &
d’ardeur à la recherche de la
verité, que l’on ne reçoit de plaiſir de
l’auoir trouuée :
quoy qu’il ſoit neceſ-
ſaire de ſçauoir ſi cela eſtveritable, auãt
que d’ĕ rechercher laraisõ, carpuis que
l’on n’entteprend point le trauail,

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