Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
101 81
102 82
103 83
104 84
105 85
106 86
107 87
108 88
109 89
110 90
111 91
112 92
113 93
114 94
115 95
116 96
117 97
118 98
119 99
120 100
121 101
122 102
123 103
124 104
125 105
126 106
127 107
128 108
129 109
130 110
< >
page |< < (114) of 337 > >|
134114SUR LA THÉORIE de chaque combinaison a ses difficultés, qui s’op-
posent à ce que les résultats de nos efforts pour
y parvenir soient entièrement certains;
et tant
que nous ne pourrons pas déterminer ce que
chaque corps, à la température où il se volati-
lise, pèse à l’état de gaz, comparé avec un égal
volume, par exemple, d’oxigène, il nous sera
impossible d’obtenir un moyen direct de faire
cette appréciation.
Nous devons donc nous con-
tenter de voies indirectes, dont la comparaison
donne du moins au résultat un certain degré de
probabilité.
Ceux qui les premiers voulurent déterminer
le nombre relatif des atomes, supposèrent qu’ils
se combinent de préférence un à un, et com-
parèrent leurs poids à celui de l’hydrogène pris
pour unité;
mais si l’on embrasse d’un coup-
d’œil plus étendu l’ensemble des combinaisons
analysées, l’on trouve que beaucoup de corps
composés, sur-tout des oxides, contiennent positi-
vement plus de deux atomes, et que c’est alors le
plus fréquemment de l’élément électro-négatif
qu’ils contiennent plus d’un atome:
on peut citer
pour exemple la soude, l’oxide de plomb, l’a-
cide carbonique, l’acide sulfurique, etc.
Cela
est encore plus facile à reconnaître dans la com-
binaison des atomes composés;
par exemple,
dans les sels où communément plusieurs atomes
de l’oxide électro-négatif se trouvent réunis

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index