Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

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135115DE NEUTON. qu’il parloit ainſi dans l’Académie des Scien-
ces
en 1699.
& que l’on avoit déja décou-
vert
ces proportions en 1675;
non pas pro-
portions
de vibration de petits tourbillons
qui
n’exiſtent point, mais proportions de
la
réfrangibilité des rayons qui font les cou-
leurs
, comme nous le dirons bien-tôt.
Ce
qu’il
croioit impoſſible étoit déja démon-
tré
, &
, qui plus eſt, démontré aux yeux,
reconnu
vrai par les ſens, ce qui auroit
bien
déplu au Pere Mallebranche.
D’autres Philoſophes ſentant le faible de
ces
ſuppoſitions, vous diſent au moins
avec
plus de vraiſemblance:
Les couleurs
viennent
du plus ou du moins de rayons réflechis
des
corps colorez.
Le blanc eſt celui qui en
réflechit
davantage;
le noir eſt celui qui en
réflechit
le moins.
Les couleurs les plus bril-
lantes
ſeront donc celles qui vous apporteront
plus
de rayons.
Le rouge, par exemple, qui
fatigue
un peu la vûe, doit être compoſé de
plus
de rayons, que le verd qui la repoſe da-
vantage
.
Cette Hypothèſe parait d’abord
plus
ſenſée;
mais elle n’eſt qu’une conjec-
ture
(d’ailleurs très-incomplette &
erro-
née
), &
une conjecture n’eſt qu’une

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