Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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143125& Mathematiques. vneplus grande maſſe de terre, ou plus
ou moins de mer d’vn coſté, ou d’au-
tre.
Ce qui arriue ſemblablement aux
aiguilles qui en ſont touchées, &
qui
deuiennent plus peſantes que deuant
d’vn grain, ou enuiron, ſelon la bonté
de la pierre, quiles touche, ſoit que ſes
eſprits corporels s’inſinuënt dans les
pores des aiguilles, ou qu’elle leur don-
ne vne vertu particuliere de deſcendre
en bas.
Or quand on les veuttoucher, il faut
choiſir la ligne de la pierre, qui va du
Midy au Septentrion, &
la conduire
ſelon cette ligne par deſſus l’aiguille,
juſques à ce que l’on ſoit au bout, ſur
lequelil faut demeurer vn peu de tĕps,
afin que la pierre luy communique vne
plus grande vertu :
car encore queles
bonnes pierres la communiquent à l’a-
cier, &
au fer ſans les toucher, neant-
moins il eſt meilleur de les toucher,
comme j’ay dit.
Quant à la traction du fer, elle en ti-
re d’autant plus peſant qu’elle eſt meil-
leure, comme i’ay experimenté auec
vne, qui leue 2.
fois auſſi peſant de fer
comme elle eſt, encore qu’elle ne

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