Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

< >
[121.] De la formation des Puiſſances, des Polinomes, & de l’extrac-tion de leurs racines.
[122.] De l’Extraction de la Racine quarrée, des Quantités algébriques complexes.
[123.] Article 146.
[124.] Article 147.
[125.] Article 148.
[126.] De la formation du quarré d’un nombre quelconque, & de l’ex-traction des racines ſur les grandeurs numériques.
[127.] Remarque Génerale.
[128.] Regle générale pour l’extraction des Racines quarrées.
[129.] Exemple I.
[130.] Article 158.
[131.] Exemple II.
[132.] Article 159.
[133.] Exemple III.
[134.] Article 160.
[135.] Regle générale d’approximation.
[136.] Démonſtration de la Racine quarrée.
[137.] De la formation du Cube d’une quantité complexe, & de l’extrac-tion de la racine cube des quantités algébriques & numériques.
[138.] De l’Extraction des Racines Cubes des quantités algébriques. Regle generale.
[139.] Exemple I.
[140.] Article 171.
[141.] Exemple II.
[142.] Article 172.
[143.] Article 173.
[144.] Démonstration.
[145.] De la formation algébrique du Cube d’un nombre quelconque, & de l’extraction de racine cube de quantités numériques.
[146.] Regle générale pour l’extraction de la Racine cube des quantités numériques.
[147.] Exemple I.
[148.] Article 180.
[149.] Exemple II.
[150.] Article 181.
< >
page |< < (111) of 805 > >|
149111DE MATHÉMATIQUE. Liv. II.
Seconde démonstration.
203. Puiſque l’on a a. b : : c. d, à cauſe de l’égalité des rap-
ports {a/b}, {c/d};
ſi l’on ſuppoſe que {a/b} = f, on aura auſſi {c/d}=f. Mul-
tipliant chaque membre de la premiere égalité par b, on aura
{ab/b} = bf, ou a = bf;
multipliant chaque membre de la ſe-
conde égalité par d, on aura {cd/d} = df, ou c = df:
donc en
mettant dans la proportion a.
b : : c. d à la place de a & de c
ſur valeurs bf &
df, on aura bf : b : : df : d, ou le produit des
extrêmes eſt égal à celui des moyens, puiſque l’un &
l’autre
donne également bdf.
Troisieme démonstration.
204. Suppoſons qu’au lieu de la proportion a. b : : c. d on
me donne celle-ci 12.
6 : : 4. 2; il faut démontrer pour quelle
raiſon le produit des moyens 6 x 4 eſt égal au produit des ex-
trêmes 12 x 2.
Pour cela je fais attention que 12 étant double
de 6;
ſi je viens à multiplier 12 & 6 par le même nombre 4,
le produit de 12 par 4 ſera double du produit de 6 par le même
nombre 4;
mais ſi au lieu de multiplier 2 par 4, je multiplie
ce nombre par un autre, qui ne ſoit que la moitié de 4, il eſt
néceſſaire que le produit devienne la moitié de celui de 12 par
4:
donc il ſera égal à celui de 6 par 4, puiſqu’il perd autant
du côté du multiplicateur 2, que le nombre 6 gagne par ſon
multiplicateur 4.
En un mot, 6 n’eſt que la moitié de 12; mais
par la nature de la proportion, il a un multiplicateur double
de celui de 12, ce qui fait une compenſation parfaite.
On peut
appliquer ce raiſonnement à tel autre rapport que ce ſoit, ſoit
numérique, ſoit algébrique.
Ainſi notre démonſtration eſt
générale, parce qu’elle ne dépend pas de l’exemple auquel elle
eſt appliquée, mais de l’univerſalité des principes ſur leſquels
elle eſt fondée.
Corollaire I.
205. Il ſuit de cette propoſition, que dans une proportion
géométrique continue, le produit des extrêmes eſt égalau quarré
du terme moyen:
car ſi l’on a {. ./. .} a. b. c, ou bien a. b : : b: c,
on aura ac = bb.

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index