Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

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[21.] LA VIE DE VITRVVE, RECVEILLIE DE CES PROPRES ESCRITS PAR G. PHILANDER, ET maintenant miſe en François.
[22.] LES CHAPITRES DV PREMIER LIVRE.
[23.] Chapitres du ſecond Liure.
[24.] Chapitres du troiſieme Liure.
[25.] Chapitres du quatrieme Liure,
[26.] Chapitres du cinquieme Liure.
[27.] FIN DE LA TABLE.
[28.] VERTVS DE L’AR CHITECTE tirees de Vitruue.
[29.] PREMIER LIVRE D’ARCHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION. PROEME DE L’AVTEVR. A CES AR AVGVSTE.
[30.] QVE C’EST QV’ARCHITECTVRE, & quelle doit eſtre l’institution des architectes. Chapitre Premier.
[31.] De quelles choſes eſt compoſee Architecture. Chap. II.
[32.] Figure de Philander monſtrant l’erreur de ceux qui mettent des modillons ou dentelles aux cornices Doriques.
[33.] Desparties d’architecture en la diſtribution des baſtiments pu-blies & priués: puis de la raiſon Gnomonique, c’eſt à dire reguliere ou demonſtratiue, enſemble de la ma-nifacture. Chap. III.
[34.] De l’election des lieux ſalutaires: quelles choſesnuiſent à la ſanté, & de quelles parties du Ciel faut receuoir dans les maiſons la lumiere du jour. Chap. IIII.
[35.] Des fondements des murailles. Chap. V.
[36.] Figure d’un bouleuard, tracé par Philander, & comme pour la pl{us} part on les fait pour le jour d’huy.
[37.] De la diuiſion des œuures qui ſont dedans l’enclos de la muraille, & de leur diſpoſition pour euiter les mauuais ſouf-ſlements des Vents. Chap. VI.
[38.] De l’election des lieux pour le commun vſage des habitans. Chap. VII.
[39.] SECOND LIVRE D’AR CHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[40.] PREFACE.
[41.] De la vie des premiers hommes: des principes d’humanité & d’ Architecture: enſemble de l’augmentation d’icelle. Chapitre I.
[42.] Des commencements des choſes ſelon les opinions des Philoſophes. Chapitre II.
[43.] Des quarreaux ou tuiles. Chap. III.
[44.] De l’Arene ou Sable. Chap. IIII.
[45.] De la chaux, & où c’eſt que la meilleure ſe cuit. Chap. V.
[46.] De la poudre de pouſſol, & à quoy elle ſert. Chap. VI.
[47.] Des perrieres ou carrieres & de leurs qualités. Chap. VII.
[48.] De@s@ſpeces de maçonnerie, & de leurs qualités, moyens, & places. Chapitre VIII.
[49.] Comment et en quellè ſaiſon il faut couper le bois dont eſt fai-cte la charpenterie, & de la proprieté de certains arbres. Chapitre. IX.
[50.] Duſapin d’amont & d’aual, enſemble la deſcription de la mon-tagne Apennine. Chap. X.
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155240SECOND LIVRE taine chaleur latẽte: de ſorte que quãd on les mouille & ſurfond
d’eau, elles endurent violence auant que le feu s’en departe:
car
quand l’humeur penetre en iceux pores, il commẽce à bouillir &

fumer, &
apres en ſe refroidiſſant fait ſortir la chaleur hors du
corps d’icelle chaux:
qui allege grandemẽt la matiere. Et celà eſt
facile à voir, conſideré que quãd les pierres ou cailloux ont aſſez
cuit dedãs la fournaiſe, lon ne les treuue de tel poids quãd on les
en tire, qu’ils eſtoyẽt lors qu’õ les y mit:
ce nonobſtãt les apparẽ-
ces de leurs maſſes ſont auſſi groſſes qu’elles eſtoyẽt auãt la cuiſ-
ſon, pourautant que par l’humeur deſſeichee, la tierce partie de
leur poids ſe reduict à neãt.
A ceſte cauſe faut conclure que quãd
leurſdits pores ſont ouuerts, &
competẽment extenués, ils peuuẽt
receuoir la mixtion du ſable, &
ſeicher l’vn auec l’autre, tellemẽt
que le mortier qui en eſt faict s’attache auec la matiere de l’œu-
ure, qui rend vne ſtructure ſolide, &
grandement durable.
De la poudre de pouſſol, & à quoy elle ſert. Chap. VI.
IL eſt vne certaine eſpece de poudre, laquelle fait
naturellement des choſes admirables:
& ceſte là
prouient en la contree de Baye au Royaume de
Naples, &
aux terres de ſa juriſdiction, qui ſont à
l’entour du mont Veſuue.
Ceſte poudre, quand
elle eſt meſlee auec de la chaux ou ciment, ne dõ-
ne pas ſeulement fermeté aux edifices que lon en fait, mais ſi lon
en jecte des monceaux en la mer, ils s’endurciſſent deſſous l’eau.
qui ſemble proceder de ceſte raiſon naturelle: à ſçauoir que ſous
icelle montagne, &
par les terres d’enuiron, il y a pluſieurs fon-
taines chaudes:
leſquelles ne bouillõneroyent pas, ſi en leurs fõds
il n’y auoit des grands feux ardans de Soulfre, d’Alun, ou de Betũ,
qui eſt Ciment liquide.
Cõme donques il ſoit ainſi que la vapeur
de la flamme du feu penetrãt parles creuaſſes de la terre, &
per-
manente en ſon ardeur, rende ceſte terre plus legiere:
le Tuf qui
naiſt en ceslieux-là, eſt de nature ſucçãte, &
ſans liqueur. Parainſi
quand trois.
choſes de ſemblable proprieté, formees par l’impe-
tuoſite du feu, paruienẽten vne mixtion:
auſſ@toſt qu’elles recoy-
uent que@que liqueur, elles ſe lient &
vniſſent enſemble, de ſorte
qu eſtant puis apre@ ceſt humeur deſſeiché, s’endurciſſent tant
for@, que le ba@tement des vagues, ny la force du ſlot, ne les peut

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