Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[141.] Exemple II.
[142.] Article 172.
[143.] Article 173.
[144.] Démonstration.
[145.] De la formation algébrique du Cube d’un nombre quelconque, & de l’extraction de racine cube de quantités numériques.
[146.] Regle générale pour l’extraction de la Racine cube des quantités numériques.
[147.] Exemple I.
[148.] Article 180.
[149.] Exemple II.
[150.] Article 181.
[151.] Maniere d’approcher le plus prés qu’il eſt poſſible de la racine cube d’un nombre donné, par le moyen des décimales.
[152.] Article 182.
[153.] Démonſtration de la Racine Cube.
[154.] De l’Extraction des Racines quarrées & cubiques, des Fractions numériques.
[155.] Fin du premier Livre.
[156.] NOUVEAU COURS DE MATHÉMATIQUE. LIVRE SECOND,
[157.] Définitions.
[158.] Avertissement.
[159.] PROPOSITION I. Théoreme.
[160.] Premiere démonstration.
[161.] Seconde démonstration.
[162.] Troisieme démonstration.
[163.] Corollaire I.
[164.] Corollaire II.
[165.] Corollaire III.
[166.] PROPOSITION II. Théoreme.
[167.] Demonstration.
[168.] Corollaire I.
[169.] Corollaire II.
[170.] En nombres.
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160122NOUVEAU COURS
236. On diſtingue deux principales ſortes de progreſſions
arithmétiques;
progreſſion arithmétique croiſſante, & progreſ -
ſion arithmétique décroiſſante.
La premiere eſt celle où les ter -
mes vont en augmentant, &
dans laquelle chaque terme eſt
moindre que celui qui le ſuit;
la ſeconde eſt celle où les ter -
mes vont en diminuant, ou, ce qui revient au même, dans
laquelle chacun eſt plus grand que celui qui le ſuit, comme
dans les deux progreſſions ſuivantes, dont la premiere eſt
croiſſante, &
la ſeconde décroiſſante. {. /. } 2. 5. 7. 9. 11. 13, &
{.
/. } 15. 12. 9. 6. 3. 1. Chacune de ces deux ſortes de pro -
greſſions, en contiennent une infinité de différentes, ſelon
les différens rapports qui régnent dans chaque progreſſion en
particulier.
PROPOSITION XIII.
Theoreme.
237. Dans une progreſſion arithmétique quelconque, la ſomme
de deux termes également éloignés des extrêmes, eſt égale à celle
des mêmes extrêmes.
Demonstration.
Soit {. /. } a. b. e. d. f. g. h une progreſſion arithmétique croiſſante,
je dis que e + f, ſomme de deux termes également éloignée
des extrêmes, eſt égale à la ſomme des mêmes extrêmes a + h.
Puiſqu’une progreſſion n’eſt qu’une ſuite de rapports égaux,
ſuppoſons que le rapport arithmétique de a à b ſoit c, c’eſt - à -
dire que b ſurpaſſe a de la quantité c, on aura b = a + c, par
la même raiſon b ſera ſurpaſſé par e de la même grandeur c:

donc e = b + c, ou a + c + c = a + 2c.
En continuant le
même raiſonnement, on verra que d = a + 3c, que f =
a + 4c, que g = a + 5c, &
h = a + 6c: donc au lieu de la
premiere, on aura celle - ci {.
/. } a. a + c. a + 2c. a + 3c. a + 4c.
a + 5c.
a + 6c, dans laquelle il eſt évident que la ſomme de
deux termes quelconques, également éloignés des extrêmes,
eſt égale à celle des extrêmes.
Ainſi la ſomme du troiſieme &
du cinquieme terme eſt 2a + 6c, &
la ſomme des extrêmes
eſt auſſi 2a + 6c, c’eſt - à - dire que e + f = a + h.
C. Q. F. D.
Corollaire I.
238. Si le nombre des termes de la progreſſion

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