Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

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[141.] Ingenieuſe inuention de Cteſiphon pour trainer gros fardeaux par terre. Chap. VI.
[142.] Comme fut trouuee la carriere dont fut baſti le temple de Diane en Epheſe. Chap. VII.
[143.] Des inſtruments appellés Porrectum, c’eſt à dire pouſſant auant, & rotondation ou roulement circulaire, propres à mou-uoir gros fardeaux. Chap. VIII.
[144.] Des eſpeces & genres d’organes propres à puiſer eau: & pre-mierement du Tympan. Chap. IX.
[145.] Des rouës & tympans propres à moudre farine. Capitre X.
[146.] De la limace ou pompe, dite cochlea, laquelle enleue grande abondance d’eau, mais non ſi haut comme la precedente. Cap. XI.
[147.] De la pompe de Cteſibius, laquelle enleue l’eau mer-ueilleuſement haut. Chap. XII.
[148.] Des engins hydrauliques, de quoy l’on faict les orgues. Chapitre XIII.
[149.] Comment & par quelle raiſon no{us} pouuons meſurer noſtre che-min, encores que ſoyons portés en charrette, ou que na-uiguions dedans quelque nauire. Chapitre XIIII.
[150.] Des catapultes ou grandes machines à lancer traicts, en-ſemble des Scorpions ou Bacules. Chap. XV.
[151.] Des arbaleſtes ou bricoles à fondes. Chap. XVI.
[152.] De la proportion des pierres qui ſe doyuent mettre en la fonde d’vne arbaleſte. Chap. XVII.
[153.] Du bandage des catapultes & arbaleſtes. Chap. XVIII.
[154.] Des engins pour defendre & offendre: mais en premier lieu de l’inuention du Bellier, & de ſa machine. Chap. XIX.
[155.] Preparation de la tortue commode à remplir foſſés. Chap. XX.
[156.] D’autres manieres de tortues. Chap. XXI.
[157.] Concluſion de toute l’œuure.
[158.] Diognet{us} a donné ce preſent au peuple, de la de ſpouille des ennemis.
[159.] Fin du dixieme & dernier liure de Vitruue.
[160.] DECLARATION DES NOMS PROPRES ET MOTS DIFFICILES CONTENVS EN VITRVVE.
[161.] [I’ay laiſſé ceſte table comme Iean Martin, ſans y changer l’or-dre, ny ſans y vouloir beaucoup corriger en l’ortho-graphe, pource que celà n’euſt p{as} touſ-iours peu bien reüβi.
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1671159DE VITRVVE.
De l’edification des paleſtres & Xyſtes, c’eſt à dire lieux propres à
exerciter les forces & agilités du corps & de l’eſprit
en diuerſes manieres. # Chap. XI.
IE ſuis en opinion qu’il me faut à ceſte heure am-
plement traicter de l’edification des Paleſtres,
nonobſtant qu’elles ne ſoyent vſitees en Italie:
mais c’eſt pour monſtrer comment on les baſtit
en Grece.
La façon donques de les faire, eſt, qu ẽ
trois Portiques ou galleries s’ordonnent certai-
nes hexedres ou lieux ſpacieux enuironnés de ſieges, auſquels les
Philoſophes, Rhetoriciens, &
autres qualités d’ hommes qui ſe
delectent des lettres, peuuent diſputer à leur aiſe.
En icelles Paleſtres y a des circuïts de colõnes quarrés ou bar-
longs, dont l’eſtendue contient deux ſtades en longueur, pour a-
uoir ample commodité de ſe promener.
Ceſte eſpace eſt par les
Grecs communement appellée Diaulos:
& en icelle ſont compris
trois Portiques ſimples.
Mais il y en a vn quatrieme expoſé au Midi, lequel eſt double,
ou à deux rangs de colonnes l’vn contre l’autre, pour obuier que
quand les pluyes ſont venteuſes, l’eau ne puiſſe penetrer juſques
en la partie du dedans.
En iceluy Portique double ſont les membres des logis enſuy-
uans.
Premierement tout au milieu eſt la place dite Ephebeum,
où s’exercitent les jeunes gents ſans barbe.
Ceſte-là eſt aſſez ſpacieuſe, garnie d’vn grand nombre de ſie-
ges, &
plus longue d’vne tierce partie qu’elle n’a de largeur.
A main droite eſt le Coriceum, c’eſt à dire lieu où les ieunes
filles exercent leurs couſtures, &
autres œuures feminines.
Tout joignant eſt le Coniſtere, où les perſonnes nues, apres a-
uoir oingt leurs corps d’huile, ſe frottent de pouſſiere, à fin que
les priſes en ſoyent plus fermes.
Pres de ce Coniſtere en vn des coins du Portique ſe treuue cer-
taine retraicte nommee par les Grecs Loutron, ſeruant à ſe lauer
d’eau froide:
& à main gauche du ſuſdit Ephebeum, eſt l’Eleothe-
ſium, auquel les corps preſts à s exerciter, ſont frottés d’ huile
meſlé auec de la cire fondue.
Delà on entre dedãs le rafraichiſſoir, à trauers duquel on

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