Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

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[81.] De la diſpoſition des eſtuues, & de leurs particularités neceſſaires. Chapitre X.
[82.] De l’edification des paleſtres & Xyſtes, c’eſt à dire lieux propres à exerciter les forces & agilités du corps & de l’eſprit en diuerſes manieres. # Chap. XI.
[83.] Des ports, haures ou moules, & autres ſtructures qui ſe peuuent faire en l’eau. # Chapitre XII.
[84.] SIXIEME LIVRE D’ARCHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[85.] PREFACE.
[86.] De diuerſes qualités de regions, enſemble de pluſieurs aſpects cele-ſtes ſelon leſquels faut diſpoſer les edifices. Chapitre I.
[87.] Des proportions & meſures qui appartiennent aux edifices particuliers. # Chap. II.
[88.] Des baſſes courts. # Chapitre III.
[89.] Des auantlogis, dits atria, enſemble de leurs flancs ou coſtieres, qui ſont Portiques ou Promenoirs, autrement Eſtudes ou Comptoirs, auec leurs meſures & ſymmetries. # Chap. IIII.
[90.] Des grandes ſales pour manger, ſalettes, exedres ou Parloirs garnis de ſieges, Pinacotheces, autrement Cabi-nets: & des meſures que ces membres doyuent auoir. # Chap. V.
[91.] Des logis pour banqueter, faicts à la mode grecque. Chapitre VI.
[92.] Deuers quelles regions du ciel toutes eſpeces d’edifices doyuent re-garder pour eſtre commodes & ſaines aux habitans. Chapitre VII.
[93.] Des places propres & conuenables aux edifices tant communs que particuliers, enſemble des façons requiſes pour toutes manieres de perſonnes. # Chap. VIII.
[94.] Des edifices champeſtres, enſemble la deſcription de pluſieurs leurs parties auec leurs vſages. # Chap. IX.
[95.] De la diſpoſition des baſtiments à la Grecque, enſemble de leurs parties, & de la difference de leurs noms, aſſez diuers des vſages & couſtumes Italiennes. # Chap. X.
[96.] De la fermeté des fondements en maiſonnages. Chapitre XI.
[97.] SEPTIEME LIVRE D’ARCHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[98.] PREFACE.
[99.] De la diſpoſition des planchers en voute, enſemble de l’incruſtatu-re du dedans, & de leur couuerture par deſſ{us}. Chapitre III.
[100.] Des poliſſements en lieux humides. Chap. IIII.
[101.] De la raiſon de peindre en edifices. Chap. V.
[102.] Du marbre, & comment on le prepare pour en decorer les parois. Chap. VI.
[103.] Des couleurs, & premierement de l’ochre. Chap. VII.
[104.] Du minium ou vermillon. Chap. VIII.
[105.] De la temperature du vermillon. Chap. IX.
[106.] Des couleurs qui ſe font par art. Chap. X.
[107.] De la preparation du cerulee, ou bleu, que d’aucuns appellent Turquin. Chap. XI.
[108.] Comment ſe font la ceruſe ou blanc de plomb, le verd de gris, & la Sandaraque, autrement Maßicot. Chapitre XII.
[109.] La maniere de faire le pourpre, qui eſt la pl{us} excellente couleur de toutes les artificielles. Chap. XIII.
[110.] Des couleurs dudit pourpre. Chap. XIIII.
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1671159DE VITRVVE.
De l’edification des paleſtres & Xyſtes, c’eſt à dire lieux propres à
exerciter les forces & agilités du corps & de l’eſprit
en diuerſes manieres. # Chap. XI.
IE ſuis en opinion qu’il me faut à ceſte heure am-
plement traicter de l’edification des Paleſtres,
nonobſtant qu’elles ne ſoyent vſitees en Italie:
mais c’eſt pour monſtrer comment on les baſtit
en Grece.
La façon donques de les faire, eſt, qu ẽ
trois Portiques ou galleries s’ordonnent certai-
nes hexedres ou lieux ſpacieux enuironnés de ſieges, auſquels les
Philoſophes, Rhetoriciens, &
autres qualités d’ hommes qui ſe
delectent des lettres, peuuent diſputer à leur aiſe.
En icelles Paleſtres y a des circuïts de colõnes quarrés ou bar-
longs, dont l’eſtendue contient deux ſtades en longueur, pour a-
uoir ample commodité de ſe promener.
Ceſte eſpace eſt par les
Grecs communement appellée Diaulos:
& en icelle ſont compris
trois Portiques ſimples.
Mais il y en a vn quatrieme expoſé au Midi, lequel eſt double,
ou à deux rangs de colonnes l’vn contre l’autre, pour obuier que
quand les pluyes ſont venteuſes, l’eau ne puiſſe penetrer juſques
en la partie du dedans.
En iceluy Portique double ſont les membres des logis enſuy-
uans.
Premierement tout au milieu eſt la place dite Ephebeum,
où s’exercitent les jeunes gents ſans barbe.
Ceſte-là eſt aſſez ſpacieuſe, garnie d’vn grand nombre de ſie-
ges, &
plus longue d’vne tierce partie qu’elle n’a de largeur.
A main droite eſt le Coriceum, c’eſt à dire lieu où les ieunes
filles exercent leurs couſtures, &
autres œuures feminines.
Tout joignant eſt le Coniſtere, où les perſonnes nues, apres a-
uoir oingt leurs corps d’huile, ſe frottent de pouſſiere, à fin que
les priſes en ſoyent plus fermes.
Pres de ce Coniſtere en vn des coins du Portique ſe treuue cer-
taine retraicte nommee par les Grecs Loutron, ſeruant à ſe lauer
d’eau froide:
& à main gauche du ſuſdit Ephebeum, eſt l’Eleothe-
ſium, auquel les corps preſts à s exerciter, ſont frottés d’ huile
meſlé auec de la cire fondue.
Delà on entre dedãs le rafraichiſſoir, à trauers duquel on

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