Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[201.] Corollaire II.
[202.] Corollaire III.
[203.] Corollaire IV.
[204.] Corollaire V.
[205.] Corollaire VI.
[206.] Remarque.
[207.] Définitions.
[208.] PROPOSITION XIV. Theoreme.
[209.] Démonstration.
[210.] Corollaire I.
[211.] Corollaire II.
[212.] Corollaire III.
[213.] PROPOSITION XV. Theoreme.
[214.] Demonstration.
[215.] Corollaire.
[216.] PROPOSITION XVI. Theoreme
[217.] Demonstration.
[218.] Corollaire.
[219.] Remarque.
[220.] Probleme.
[221.] Solution.
[222.] Demonstration.
[223.] Définition.
[224.] Corollaire.
[225.] Remarque.
[226.] PROPOSITION XVII. Theoreme fondamental.
[227.] Demonstration.
[228.] Corollaire I.
[229.] Corollaire II.
[230.] Corollaire III.
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168130NOUVEAU COURS
Demonstration.
La raiſon de cette opération ſe déduit immédiatement de
la
formule ou expreſſion générale des progreſſions {:
/: } a. aq.
aq2. aq3. aq4, & c. Je ſuppoſe que l’on me demande trois moyens
géométriques
entre a &
aq4, je diviſe aq par a, le quotient eſt
q
4, dont la racine quatrieme q eſt la raiſon de la progreſſion:

ainſi
aq ſera le ſecond terme, aq x q ſera le troiſieme, aq2 x q
ou
aq3 ſera le quatrieme.
Il faut encore remarquer qu’une progreſſion géométrique
quelconque
ne peut jamais avoir zero pour un de ſes termes,
à
moins qu’il ne ſerve d’expoſant:
car une progreſſion quel-
conque
peut commencer par l’unité, ou par une grandeur éle-
vée
à la puiſſance zero, comme , , qui ne différe pas de
l’unité
(art.
136).
Définition.
256. Les logarithmes ſont des nombres en progreſſion arith-
métique
, correſpondans à d’autres nombres en progreſſion
géométrique
.
Par exemple, ſi l’on diſpoſe l’une au deſſous de
l’autre
, ces deux ſuites 2, 4, 8, 16, 32;
& 35, 7, 9, 11, dont
la
premiere eſt une progreſſion géométrique, &
la ſeconde
une
progreſſion arithmétique, comme on le voit ici:
3, 5, 7, 9, 11
2, 4, 8, 16, 32.
257. De même ſi l’on prend ces deux autres ſuites,
110 # 1 # 2 # 3 # 4 # 5
1
, # 10, # 100, # 1000, # 10000, # 100000,
dont l’une eſt une progreſſion arithmétique, dont la différence
eſt
l’unité, &
l’autre eſt la progreſſion géométrique réſultante
des
différentes puiſſances de 10:
chaque terme de la progreſ-
ſion
arithmétique ſera le logarithme du terme de la progreſſion
géométrique
auquel il répond:
ainſi 1 eſt le logarithme de 10,
3
eſt celui de 1000, &
ainſi des autres.

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