Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

Table of contents

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[161.] Qvestion VI. A ſçauoir ſile ſens de l’ouye doit eſtre le iuge de la douceur des ſons, & des concerts, ou ſi cet office appartient à l’entendement.
[162.] Qvestion VII. A ſçauoir s’il eſt expedient d’vſer du genre Chromatic, & de l’Enharmonic, ou ſi l’on doit ſe content@r du Diatonic; & ſi l’on peut reduire œs trois genres en Pratique.
[163.] Qvestion VIII. A ſçauoir ſi les chordes parfaitement, égal@s eſtant tirées d’vn mouuoment égal, on à vne force égale par les deux extremi-tez, ou par vne ſeule extremité ſe rom-proient, & par quel lieu elles ſe rom-proient
[164.] QVESTION IX. A ſçauoir pourquoy les Grecs ont pluſtoſt vsé des Tetrachordes ou des Quartes pour eſtablir la Muſique, que du Pentachorde, de l’Exachorde, ou de quelqu’autre nom-bre de chordes; où l’on void pluſieurs bel-les remarques ſur le nombre de 4. & où le 3. probleme de l@ 15. ſection d’Ariſtote eſt expliqué.
[165.] Qvestion X. A ſçauoir ſi les ſons forment les mœurs, com-me ſuppoſe Ariſtote dans le 27. Probleſ-me de la 19. ſection; & s’ils ſont plus propres à exciter les paßions de l’homme, que les couleurs, les ſaueurs, & les odeurs, & c. & pourquoy les ſons ont cette vertu, & cette puiſſance.
[166.] Qvestion XI. A ſçauoir comme il faut compoſer les chan-ſons, pour eſtre les plus excellentes de tou-tes celles qui ſe peuuent imaginer.
[167.] FIN.
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168150Queſtions phyſiques, la generation des poiſſons, & detoutes
les autres choſes dans les traitez que
Paliſſy en a faits, car ils ſont pleins de
rares experiences.
Qvestion XXXII
Sile ſel engraiſſe la terre, pourquoy les on-
ciens ont-ils fait paroiſtre la malcdiction
qu’il luy donnoient en ſemant du ſeldeſ-
ſus pour la rendre ſterile?
L’Experience de la marne, & dufu-
mier fait voir que leur ſel engraiſ-
ſela terre, &
qu´ils ſonr inutiles à cet
effet, lors qu’ils en ſont dépoüillez, cõ-
me enſeigne Paliſſy dans ſon traité de
la marne, &
du fumier, qu’il appelle le
threſor des champs.
Or la matne eſt
vne terre argilleuſe, quiſe tourne ſou-
uent en pierrespropres à eſtre calcinees
&
en craye: elle ſert 10. ou trcnte ans
à engraiſſer la terre, lors qu’elle a eſté
diſſoute par ia pluye, qui tire l’eau de la
marne, qu’iiappelle congelatiue, gene-
ratiue, &
cinquieſme Element, quine
s’éuapore pas comme l’eau

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