Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

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[61.] Des trois manieres de colonnes auec leurs origines & inuentions. Chapitre I.
[62.] Des membres aſſis ſur les colonnes. Chap. II.
[63.] De la façon Dorique. # Chap. III.
[64.] De la diſtribution interieure de l’edifice, & de ſa face de deuant. Chapitre IIII.
[65.] De la ſituation des edifices ſelon les regions. Chapitre V.
[66.] Des portes pour les temples, enſemble de leurs ornements, & la façon de leurs fermetures. # Chap. VI.
[67.] La façon de Baſtir les temples à la mode Tuſcane. Chap. VII.
[68.] La maniere d’eſtablir & ſituer les autels des dieux. Chapitre VIII.
[69.] CINQVIEME LIVRE D’AR CHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[70.] PREFACE.
[71.] De l’hoſtel de la ville. # Chapitre I.
[72.] De quelle maniere faut ordonner la treſorerie, la priſon, & l’auditoire à Plaider. # Chap. II.
[73.] Du Theatre. # Chap. III.
[74.] De l’harmonie. # Chapitre IIII.
[75.] Comparaiſon des changements de la muſique ancienne auec celle de noſtre temps.
[76.] Des vaſes ou vaiſſeaux du Theatre. # Chap. V.
[77.] De l’edification du theatre. # Chap. VI.
[78.] De la couuerture du portique du theatre. Chap. VII.
[79.] Des trois genres ou eſpeces de ſcenes. # Chap. VIII.
[80.] Des portiques ou galleries à ſe promener derriere la Scene. Chapitre IX.
[81.] De la diſpoſition des eſtuues, & de leurs particularités neceſſaires. Chapitre X.
[82.] De l’edification des paleſtres & Xyſtes, c’eſt à dire lieux propres à exerciter les forces & agilités du corps & de l’eſprit en diuerſes manieres. # Chap. XI.
[83.] Des ports, haures ou moules, & autres ſtructures qui ſe peuuent faire en l’eau. # Chapitre XII.
[84.] SIXIEME LIVRE D’ARCHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[85.] PREFACE.
[86.] De diuerſes qualités de regions, enſemble de pluſieurs aſpects cele-ſtes ſelon leſquels faut diſpoſer les edifices. Chapitre I.
[87.] Des proportions & meſures qui appartiennent aux edifices particuliers. # Chap. II.
[88.] Des baſſes courts. # Chapitre III.
[89.] Des auantlogis, dits atria, enſemble de leurs flancs ou coſtieres, qui ſont Portiques ou Promenoirs, autrement Eſtudes ou Comptoirs, auec leurs meſures & ſymmetries. # Chap. IIII.
[90.] Des grandes ſales pour manger, ſalettes, exedres ou Parloirs garnis de ſieges, Pinacotheces, autrement Cabi-nets: & des meſures que ces membres doyuent auoir. # Chap. V.
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1686174SIXIEME LIVRE droits, ſi ſemblent-ils courbes: & du plus toſt qu’ils reuiennent au
deſſus, ils ſe monſtrent tels comme ils ſont.
Celà ſe fait pource
qu’eſtans iceux Auirons mis dedans l’eau, dont la nature eſt ſub-
tile &
tranſparente, ils renuoyent quelſques reuerberations de
leurs corps, leſquelles viennent à nager en la ſuperficie de ceſte
liqueur, où elles ſont tellement agitees par le tremblement des
ondes, qu’ils ſemblent courbés, comme j’ay deſia dit.
& telle abu-
ſion prouient, ou de ladite reuerberation de leurs apparences, ou
(comme diſent les Naturaliſtes) de l’eſparpillement des rayons
de nos yeux.
Quoy qu’il en ſoit: nous voyons par l’vne & l’autre
raiſon qu’il eſt ainſi:
& pourtant faut conclure que noſtre regard
a des iugements faux.
Or puis qu’ainſi va que les choſes vrayes nous apparoiſſent
fauſſes, &
que par experience d’autres ſont trouuees contraires à
ce que la veuë nous rapporte, je ne penſe point que l’on doyue
douter qu’il fale faire les additions ou ſouſtractions ſelon la na-
ture des places qui ſeront eſluës pour baſtir, toutesfois (comme
i’ay dit) en telle ſorte que l’on n y puiſſe rien blaſmer.
A la verité ces choſes là ſe font non ſeulement par les doctri-
nes acquiſes, mais auſſi par la viuacité de l’eſprit des ouuriers.
A
ceſte cauſe, auant paſſer outre, faudra premierement determiner
la raiſon des ſymmetries, ſur laquelle ceſte mutation ſe pourra
prendre ſans crainte de faillir:
& puis nous parlerons de la lon-
gueur &
largeur du parterre d’vn baſtiment que l’on voudra fai-
re, pourueu que l’on ayt vne fois arreſté ſon pourpris.
Conſe-
quemment nous pourſuyutons à dire quel doit eſtre l’appareil
propre à la decoration ou embelliſſement de l’ouurage, à ce que
l’object de l’Eurythmie ne mette en doute les contemplateurs,
pour decider s’il eſt ou bien ou mal.
& de celà diray je ma ſen-
tence, n’oubliant à monſtrer les raiſons pour la faire ainſi qu’il
appartient.
Pour y commencer donc, je traicteray en premier lieu
des Baſſes Courts, &
donneray les moyens pour les faire de bon-
ne grace.
Des baſſes courts. # Chapitre III.
CEs Baſſes Courts ſõt diſtinguees en cinq eſpeces, à ſça-
uoir, Tuſcane, Corinthienne, Tetraſtyle ou garnie de
quatre colonnes, Diſpluuiee (ou tellement

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