170152Queſtions phyſiques,
Or ceux qui croyent que la dureté
des corps vient du ſel, ou de l’eau con-
gelatiue, qui eſt dans l´eau commune,
diſent que le fer, ou l’acier que l’on trĕ-
pe dans les forges pour l’endurcir, tire
le ſel des liqueurs, dans leſquelles on
let rempe, & que c’eſt pour ce ſuiet que
l’on meſle du verre broyé, du vinaigre,
du ſel, & c. parmi l’eau de la trempe, &
nient que la marne, & l’argille ſoient
oleagineuſes, d’autãt qu’elles ſont ſeu-
lement pateuſes, comme la farine mé-
lée auec de l’eau. Mais quoy que l’on
puiſſe s’imaginer pour expliquer la ma-
niere dont ſe fait la generation des in-
diuidus par le moyĕ de la marne, & des
autres choſes qui engraiſſent la terre. il
eſt fort difficile d’en expliquer les
actions, & les circonſtances particulie-
res: & la plus grande difficulté demeu-
re touſiours, à ſçauoir ce quirend cct
cau plus cõgelatiue que les autres par-
ties qui s’exalent; d’où vient l’acrimo-
nic, & la fecondité du ſel, puis qu’il ſe
peutencore reſoudre en d’autres par-.
ties, & en d’autres principes, ſi cc n’eſt
que l’on die que les premiers principes
que Dieu feiſt au commencement
des corps vient du ſel, ou de l’eau con-
gelatiue, qui eſt dans l´eau commune,
diſent que le fer, ou l’acier que l’on trĕ-
pe dans les forges pour l’endurcir, tire
le ſel des liqueurs, dans leſquelles on
let rempe, & que c’eſt pour ce ſuiet que
l’on meſle du verre broyé, du vinaigre,
du ſel, & c. parmi l’eau de la trempe, &
nient que la marne, & l’argille ſoient
oleagineuſes, d’autãt qu’elles ſont ſeu-
lement pateuſes, comme la farine mé-
lée auec de l’eau. Mais quoy que l’on
puiſſe s’imaginer pour expliquer la ma-
niere dont ſe fait la generation des in-
diuidus par le moyĕ de la marne, & des
autres choſes qui engraiſſent la terre. il
eſt fort difficile d’en expliquer les
actions, & les circonſtances particulie-
res: & la plus grande difficulté demeu-
re touſiours, à ſçauoir ce quirend cct
cau plus cõgelatiue que les autres par-
ties qui s’exalent; d’où vient l’acrimo-
nic, & la fecondité du ſel, puis qu’il ſe
peutencore reſoudre en d’autres par-.
ties, & en d’autres principes, ſi cc n’eſt
que l’on die que les premiers principes
que Dieu feiſt au commencement