Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

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[121.] NEVFIEME LIVRE D’AR CHI TEC TVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[122.] PREFACE.
[123.] L’inuention de Platon pour meſurer vne piece de terre. Chapitre I.
[124.] De l’Eſquierre inuenté par Pythagor{as}, au moyen de la formation d’un triangle orthogone, c’eſt à dire d’angles ou coins droits. Chap. II.
[125.] Comment vne portion d’argent meſlee auec de l’or, peut eſtre congnue en vne piece d’œuure entiere. Chap. III.
[126.] Des raiſons gnomoniques, inuentees par les vmbres auxrayons-du Soleil, enſemble du Ciel, & des Planetes. Chapitre IIII.
[127.] Du cours ou paſſage du ſoleil parmi les douze Signes du Zodiaque. Chap. V.
[128.] Des Aſtres qui ſont à coſté du Zodiaque deuers la partie de Septentrion. Chap. VI.
[129.] Voyez la figure des longitudes & latitudes des eſtoilles fixes, & außi le mouuement des auges des Planettes.
[130.] Des ſignes qui ſont à coſté du Zodiaque deuers la partie de Midi. Chap. VII.
[131.] Voyez la Sphere du monde.
[132.] De la practique pour faire les horloges ou Quadrans, enſemble de l’ombre des aiguilles au temps de l’Equinocce, c’eſt à dire quand la nuict eſt pareille au jour, & de quelle grandeur eſt ceſte ombre à Rome, & en aucuns autres païs. Chap. VIII.
[133.] De la raiſon des horloges, enſemble de leur vſage, & de leur inuention, meſmes par qui elle furent trouuees. Chapitre IX.
[134.] Ein du neufieme liure.
[135.] DIXIEME LIVRE D’ARCHITECTVRE DE MARC VITRVVE POL-LION TRAICTANT DES anciens & Machines. PREFACE.
[136.] Quelle choſe eſt machine, & de la difference qu’il y a entre Orga-ne & elle, meſmes de ſon commencement, inuenté par neceßité. Chap. I.
[137.] Des machines tractoires, ou propres à tirer gros fardeaux, tant pour maiſons ſacrees, que pour autres ouura-ges publiques. Chap. II.
[138.] De diuers noms propres aux machines, & la practique de les affuſter pour s’en ſeruir. Chap. III.
[139.] D’vne machine pareille à la precedente, mais à qui l’on peut pl{us} ſeurement fier des charges coloßicoteres, nonobſtant qu’il n’y ayt de changé ſinon le Moulinet à vn Tympan ou Treuil. Chap. IIII.
[140.] D’vne autre eſpece de machine tractoire, ou pour tirer far-deaux à mont. Chap. V.
[141.] Ingenieuſe inuention de Cteſiphon pour trainer gros fardeaux par terre. Chap. VI.
[142.] Comme fut trouuee la carriere dont fut baſti le temple de Diane en Epheſe. Chap. VII.
[143.] Des inſtruments appellés Porrectum, c’eſt à dire pouſſant auant, & rotondation ou roulement circulaire, propres à mou-uoir gros fardeaux. Chap. VIII.
[144.] Des eſpeces & genres d’organes propres à puiſer eau: & pre-mierement du Tympan. Chap. IX.
[145.] Des rouës & tympans propres à moudre farine. Capitre X.
[146.] De la limace ou pompe, dite cochlea, laquelle enleue grande abondance d’eau, mais non ſi haut comme la precedente. Cap. XI.
[147.] De la pompe de Cteſibius, laquelle enleue l’eau mer-ueilleuſement haut. Chap. XII.
[148.] Des engins hydrauliques, de quoy l’on faict les orgues. Chapitre XIII.
[149.] Comment & par quelle raiſon no{us} pouuons meſurer noſtre che-min, encores que ſoyons portés en charrette, ou que na-uiguions dedans quelque nauire. Chapitre XIIII.
[150.] Des catapultes ou grandes machines à lancer traicts, en-ſemble des Scorpions ou Bacules. Chap. XV.
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1730218SEPTIEME LIVRE le peuple Romain conceda aux Atheniens iouïr des impoſitions
&
gabelles. Mais le Paretoine, qui eſt comme le Cinnabre de mi-
niere, retiẽt ſon nõ du lieu auquel il eſt fuillé:
& eſt vne eſpece de
BoliArmeni.
Auſſi fait bien le Melin, qui a couleur de Miel, pour-
autant que la force de ce metal eſt (à ce que lon dit) en l’Iſle de
Melos comptee au nombre des Cyclades.
Dauantage la Croye verde, autrement appellee verd de terre,
prouient en diuerſes contrees, mais la plus excellente s’apporte
de Smyrne, cité d’Ionie en Aſie la mineur:
& ceſte là ſe nomme;
Theodotion entre les Grecs, pour amour qu’elle fut premie@e-
ment trouuee en vne piece de terre appartenante à vn certain
Theodotus.
Au regard de l’Orpiment, qu’iceux Grecs nomment Arſeni-
con, il ſe fouille au païs de Pont.
Mais la Sandaraque eſtimee
d’aucuns eſtre Maſſicot, qui eſt ſubſtance de Ceruſe, ſe recueille
en diuers endroits, toutesfois la meilleure ſe prend en la ſuſdite
region de Pont aupres du fleuue Hypanis, &
tient en ſoy quelque
portion de metal.
Encores en d’autres contrees, comme ſur les
finages d’entre Magneſie &
Epheſe, il y a des places d’où l’on la
tire toute appreſtee, ſi qu’il ne la faut ny moudre ny cribler:
car
elle eſt auſſi ſubtile que ſeroit vne autre pilee &
ſaſſee curieuſe-
ment par mains d hommes.
Du minium ou vermillon. Chap. VIII.
IE commenceray maintenant à expliquer les rai-
ſons du Minium, lequel on dit auoir eſté premie-
rement trouué aux champs Cylbians, pres la ville
d’Epheſe:
& à la verité l’effect & l’occaſion en
ſont eſmerueillables:
car vn certain Callias d’A-
thenes, trouuant de l’arene rouge dedans les mi-
nieres d’argent, la fit cuyre, penſant en tirer de l’Or, mais il n’en
ſçeut auoir ſinon ceſte couleur.
Or quand on le fouille en la ter-
re, les mottes de ſa matiere ſont dites Anthrax, &
gardent ce
nom juſques à ce que par l’artifice des ouuriers elles paruiennẽt
à eſtre Vermillon.
La veine en eſt comme de fer, toutesfois vn
petit plus rouge, &
à l’entour de ſoy a de la poudre vermeille.
Quand on la taille à la Beſche ou Hoyau, il en ſort vne infinité de

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