Tesoro De Las Tres Lengvas Española, Francesca, Y Italiana, 1637

Table of contents

< >
[91.] Des logis pour banqueter, faicts à la mode grecque. Chapitre VI.
[92.] Deuers quelles regions du ciel toutes eſpeces d’edifices doyuent re-garder pour eſtre commodes & ſaines aux habitans. Chapitre VII.
[93.] Des places propres & conuenables aux edifices tant communs que particuliers, enſemble des façons requiſes pour toutes manieres de perſonnes. # Chap. VIII.
[94.] Des edifices champeſtres, enſemble la deſcription de pluſieurs leurs parties auec leurs vſages. # Chap. IX.
[95.] De la diſpoſition des baſtiments à la Grecque, enſemble de leurs parties, & de la difference de leurs noms, aſſez diuers des vſages & couſtumes Italiennes. # Chap. X.
[96.] De la fermeté des fondements en maiſonnages. Chapitre XI.
[97.] SEPTIEME LIVRE D’ARCHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[98.] PREFACE.
[99.] De la diſpoſition des planchers en voute, enſemble de l’incruſtatu-re du dedans, & de leur couuerture par deſſ{us}. Chapitre III.
[100.] Des poliſſements en lieux humides. Chap. IIII.
[101.] De la raiſon de peindre en edifices. Chap. V.
[102.] Du marbre, & comment on le prepare pour en decorer les parois. Chap. VI.
[103.] Des couleurs, & premierement de l’ochre. Chap. VII.
[104.] Du minium ou vermillon. Chap. VIII.
[105.] De la temperature du vermillon. Chap. IX.
[106.] Des couleurs qui ſe font par art. Chap. X.
[107.] De la preparation du cerulee, ou bleu, que d’aucuns appellent Turquin. Chap. XI.
[108.] Comment ſe font la ceruſe ou blanc de plomb, le verd de gris, & la Sandaraque, autrement Maßicot. Chapitre XII.
[109.] La maniere de faire le pourpre, qui eſt la pl{us} excellente couleur de toutes les artificielles. Chap. XIII.
[110.] Des couleurs dudit pourpre. Chap. XIIII.
[111.] HVICTIEME LIVRE DAR CHITECTVRE DE MARC VITRVVE POLLION.
[112.] PREFACE.
[113.] Des manieres pour trouuer l’eau. Chap. I.
[114.] Des eaux de pluye. Chap. II.
[115.] Des eaux chaudes, & des vertus qu’elles apportent en paſſant par diuerſes veines de metaux, enſemble de la proprieté natu-relle de diuerſes fontaines, fteuues, lacs, & autres reſer-uoirs d’humidité. Chapitre III.
[116.] Encores de la proprieté de quelques païs, & fontaines. Chapitre IIII.
[117.] De l’experience des Eaux. Chap. V.
[118.] De la conduite & niuellement des eaux, enſemble des inſtruments requis à ce negoce. Chap. VI.
[119.] En combien de manieres ſe conduiſent les eaux. Chapitre VII.
[120.] Fin du buictieme liure.
< >
page |< < (220) of 1910 > >|
1732220SEPTIEME LIVRE
De la temperature du vermillon. Chap. IX.
IE retourneray maintenant à la temperature de
noſtre Minium, &
diray que quand ces mottes
ont eſté bien ſeichees, l’on les pile en des mor-
tiers de fer, puis les broye l’on curieuſement:
meſmes par laueures & cuiſſons ſouuentesfois
renouuellees, les ouuriers font tant qu’elles de-
uiennenten couleurs:
puis quand celà eſt depeſché, iceluy Mi-
nium, à cauſe du depart du vif argent, &
pour auoir laiſſé les au-
tres vertus naturelles qu il contenoit en ſoy, deuient vne ter-
re tendre &
debile: qui fait que quand on l’employe en ouura-
ges de peincture pour les parements des murailles, s’il eſt en
lieux clos &
couuerts, ſa couleur demeure aſſez long temps
ſans ſe corrompre:
mais en ceux qui ſont eſſorés, comme Peri-
ſtyles, Exedres, ou autres de telle qualité, où le ſoleil &
la lune
peuuent battre &
frapper de leurs rayons, il ſe gaſte en petit
nombre de jours:
car il ſe ternit, & perd la proprieté de ſa cou-
leur.
A ceſte cauſe pluſieurs perſonnages en ont eſté deceus, & ſin-
gulierement Faberius le Scribe, lequel voulant auoir ſa maiſon
du mont Auentin, belle &
plaiſante le poſſible, en fit peindre
toutes les murailles de ſes Periſtyles:
mais au bout de trente
jours elles deuindrent de laide &
diuerſe apparence: quoy
voyant il remarchanda ſoudain pour les faire decorer d’autre
peincture.
Toutesfois, s’il y a quelcun qui veuille plus ſubtilier en ceſt en-
droit à fin de faire que la couche de Minium retienneſa couleur,
il faudra qu’il vſe de ceſte practique.
Quand la paroy bien polie ſera deuenuë ſeiche, la face auec
vne groſſe broiſſe enduire par tout de cire blanche, fondue &

meſlee parmi de l’huile:
puis auec feu de charbon qu’il aura de-
dans vn reſchauffoir, voiſe eſchauffant la muraille, de ſorte qu’il
la face ſuer, &
ſurfondre la cire, lors l’applanie à tout le poliſſoir,
ſi qu’il larende egale proprement.
Apres paſſe derechef du ſuif
de chandelle par deſſus, &
le frotte de beaux drappeaux nets de-
mi vſés, comme l’on faict les ſtatues de marbre.
Ceſte ſorte de poliſſement ſe dit parles Grecs Encauſis, c’eſt

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index