176156DE LA PHILOSOPHIE
Une maſſe de rayons ſe préſente à la
ſurface de la goûte en G. là une partie de
ces rayons ſe réfracte en dedans, & une
autre s’éparpille en dehors; voilà déja une
perte de rayons pour l’œil. La partie réfrac-
tée parvient en H. une moitie de cette par-
tie s’échappe dans l’air en ſortant de la goû-
te, & eſt encore perdue pour vous. Le peu
qui s’eſt conſervé dans la goûte, s’en va en
K. là une partie s’échappe encore: troiſiè-
me diminution. Ce qui en eſt reſté en K. s’en
va en M. & à cette émergence en M. , une
partie s’éparpille encore: quatrième dimi-
nution; & ce qui en reſte parvient enfin
dans la ligne M, N. Voilà donc dans cette
goûte autant de réfractions que dans les
goûtes du petit Arc; mais il y a comme
vous voyez deux réflexions au lieu d’une
dans ce grand Arc. Il ſe perd donc le dou-
ble de la lumiere dans ce grand Arc où la
lumiere ſe réflechit deux fois, & il s’en
perd la moitié moins dans le petit Arc in-
térieur, où les goûtes n’éprouvent qu’une
réflexion. Il eſt donc démontré que l’Arc-
en-Ciel extérieur doit toujours être de moi-
tié plus faible en couleur que le petit
ſurface de la goûte en G. là une partie de
ces rayons ſe réfracte en dedans, & une
autre s’éparpille en dehors; voilà déja une
perte de rayons pour l’œil. La partie réfrac-
tée parvient en H. une moitie de cette par-
tie s’échappe dans l’air en ſortant de la goû-
te, & eſt encore perdue pour vous. Le peu
qui s’eſt conſervé dans la goûte, s’en va en
K. là une partie s’échappe encore: troiſiè-
me diminution. Ce qui en eſt reſté en K. s’en
va en M. & à cette émergence en M. , une
partie s’éparpille encore: quatrième dimi-
nution; & ce qui en reſte parvient enfin
dans la ligne M, N. Voilà donc dans cette
goûte autant de réfractions que dans les
goûtes du petit Arc; mais il y a comme
vous voyez deux réflexions au lieu d’une
dans ce grand Arc. Il ſe perd donc le dou-
ble de la lumiere dans ce grand Arc où la
lumiere ſe réflechit deux fois, & il s’en
perd la moitié moins dans le petit Arc in-
térieur, où les goûtes n’éprouvent qu’une
réflexion. Il eſt donc démontré que l’Arc-
en-Ciel extérieur doit toujours être de moi-
tié plus faible en couleur que le petit