La comparaiſon que je fis de ces deux
fortes de principes, me fit ſentir que ceux d’Ar-
chimede n’étoient ny ſi étendus, ny ſi con-
vainquants que ceux de M. Deſcartes, & de
M. Vvallis; mais je ne ſentis point que les uns
ny les autres m’éclairaſſent beaucoup: J’en
cherchai la raiſon, & ce défaut me parut venir
de ce que ces Autheurs ſe ſont tous plus atta-
chez à prouver la néceſſité de l’équilibre, qu’à
montrer la maniére dont il ſe fait.
fortes de principes, me fit ſentir que ceux d’Ar-
chimede n’étoient ny ſi étendus, ny ſi con-
vainquants que ceux de M. Deſcartes, & de
M. Vvallis; mais je ne ſentis point que les uns
ny les autres m’éclairaſſent beaucoup: J’en
cherchai la raiſon, & ce défaut me parut venir
de ce que ces Autheurs ſe ſont tous plus atta-
chez à prouver la néceſſité de l’équilibre, qu’à
montrer la maniére dont il ſe fait.
Ce fut ce qui me fit réſoudre à prendre le
parti d’épier moi-même la nature, & d’eſſayer
ſi en la ſuivant pas à pas, je ne pourrois point
apercevoir comment elle s’y prend pour faire
que deux puiſſances, ſoit égales, ſoit inégales,
demeurent en équilibre. Enfin je m’appliquai
à chercher l’équilibre lui-même dans ſa ſource,
ou pour mieux dire, dans ſa génération.
parti d’épier moi-même la nature, & d’eſſayer
ſi en la ſuivant pas à pas, je ne pourrois point
apercevoir comment elle s’y prend pour faire
que deux puiſſances, ſoit égales, ſoit inégales,
demeurent en équilibre. Enfin je m’appliquai
à chercher l’équilibre lui-même dans ſa ſource,
ou pour mieux dire, dans ſa génération.