Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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191173& Mathematiques. me les macules du Soleil.
Il faut encore remarquer que le vent
meut a@ſ@ment les nuës, parce qu’elles
ne luy fo@ @ quaſi nulle reſiſtence:
&
qu’il eſt neceſſaire qu’il ſe cõdenſe au-
tant d’air, comme elles eu occupent,
puis que les loix de l’vniuers ne pouuãt
permettre le vuide ni la penetratiõ des
corps, ne permettent auſſi iamais de ra-
refaction, qu’elles ne luy oppofent la
condenſation, afin de faire ſubſiſter la
nature par vn perpetuel équilibre, qui
ne perd rien d’vn coſté qu’il ne le gai-
gne de l’autre, &
qui ſert à expliquer
vne infinité de difficultez dans la Phy-
ſique.
Quant à la fumée, l’on peut dire
qu’elle eſt vne eſpece de nuë;
mais il ne
faut pas s’imaginer qu’elle ſe change,
car elle retombe à terre auſſi toſt qu’el-
le deuient plus denſe, &
plus peſante
que luy:
ſi ce n’eſt que l’on compoſe
noſtre air de toutes les vapeurs, &
fu-
mées, qui ſ exhalent de la terre &
de
tous ſes mixtes &
indiuidus. Neant-
moins l’on peut dire que les nuës ne
tombent pas ſi toſt qu’elles ſont plus
peſantes, &
plus denſes que l’air, puis
que l’on experimente qu’vne fueille

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