Voltaire, Elémens de la philosophie de Neuton : mis à la portée de tout le monde

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193173DE NEUTON. partie. C’eſt donc encore une proprieté
démontrée à l’eſprit &
aux yeux, que les
ſurſaces ſolides ne ſont point ce qui réfle-
chit les rayons.
Car ſi les ſurfaces ſolides
réflechiſſoient en effet;
10. le point où les
deux verres ſe touchent réflechiroit &
ne
ſeroit point obſcur.
20. Chaque partie ſo-
lide qui vous donneroit une ſeule eſpèce de
rayons devroit auſſi vous renvoyer toutes
les eſpèces de rayons.
30. Les parties ſo-
lides ne tranſmettroient point la lumiere en
un endroit &
ne la réflechiroient pas en
un autre endroit, car étant toutes ſolides
toutes réflechiroient.
40. Si les parties ſo-
lides réflechiſſoient la lumiere, il ſeroit im-
poſſible de ſe voir dans un miroir, comme
nous l’avons dit, puiſque le miroir étant
ſillonné &
raboteux, il ne pourroit ren-
voyer la lumiere d’une maniere réguliére.
Il eſt donc indubitable qu’il y a un pouvoir
agiſſant ſur les corps ſans toucher aux corps,
&
que ce pouvoir agit entre les corps &
la lumiere.
Enfin loin que la lumiere rebon-
diſſe ſur les corps mêmes &
revienne à
nous, il faut croire que la plus grande par-
tie des rayons qui va choquer des parties
ſolides y reſte, s’y perd, s’y éteint.

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