Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[85.56.] TABLE POVR CONNOISTRE LA PORTE’E DES VOVSSOIRS depuis leur intrados à leur extrados pour toute ſorte de grandeur d’Arche.
[85.57.] SVITE DE LA TABLE.
[85.58.] CHAPITRE QUATRIE’ME.
[85.59.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[85.60.] Premier Exemple.
[85.61.] Second Exemple.
[85.62.] Remarque.
[85.63.] Troiſiéme Exemple.
[85.64.] PROPOSITION SECONDE Proble’me.
[85.65.] Remarque.
[85.66.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me.
[85.67.] Remarque.
[85.68.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[85.69.] Remarque.
[85.70.] PROPOSITION CINQUIE’ME. Proble’me.
[85.71.] Remarque.
[85.72.] LA SCIENCE DES INGENIEURS DANS LA CONDUITE DES TRAVAUX DE FORTIFICATION. LIVRE TROISIE’ME.
[85.73.] CHAPITRE PREMIER. Où l’on fait voir les proprietez des differentes ſortes de Pier-res dont on ſe ſert pour bâtir.
[85.74.] CHAPITRE DEUXIE’ME. Où l’on conſidere les qualitez de la Brique & la maniere de la fabriquer.
[85.75.] CHAPITRE TROISIE’ME. Où l’on fait voir les qualitez de la Chaux & la maniere de l’éteindre.
[85.76.] CHAPITRE QUATRIE’ME. Où l’on explique les qualitez du Sable, de la Pozzolane, & du Plâtre.
[85.77.] CHAPITRE CINQUIE’ME. De la Compoſition du Mortier.
[85.78.] CHAPITRE SIXIE’ME. Des détails qui ont rapport à la Conſtruction de la Maçonnerie.
[85.79.] TABLE DE LA PESANTEVR D’VN PIED CVBE de pluſieurs Matieres.
[85.80.] Détail de la Chaux & du Sable.
[85.81.] Détail de la Brique.
[85.82.] Détail du Moîlon.
[85.83.] CHAPITRE SEPTIE’ME. Qui comprend pluſieurs Inſtructions ſur l’établiſſement & la conduite des Travaux.
[85.84.] CHAPITRE HUITIE’ME. Du Tranſport & Rémuëment des Terres.
[85.85.] CHAPITRE NEUVIE’ME. De la maniere de faire les Fondemens des Edifices dans toute ſorte d’endroits, & principalement dans le mauvais terrain.
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19410LA SCIENCE DES INGENIEURS, jets qu’on y traite: ils doivent s’eſtimer fort heureux, d’en être
quittes
pour la lecture.
L’on diſtingue principalement deux ſortes de Sable, dont on peut
ſe
ſervir pour faire le mortier;
l’un eſt le Sable de Cave, que l’on
nomme
ainſi pour faire entendre qu’on le trouve en foüillant dans
la
terre;
l’autre s’apelle Sable de Riviere, parce qu’effectivement
on
le prend dans les lits des Rivieres &
des Fleuves. Le Sable de
Cave
ſe rencontre aſſez ſouvent ſans aprofondir beaucoup dans
la
Terre, il forme preſque toûjours des bancs, dont l’éten-
duë
&
l’épaiſſeur changent ſelon la différence des lieux, qui lui
donnent
auſſi une couleur différente;
mais comme la couleur ne
décide
rien ſur ſa bonne &
mauvaiſe qualité, & qu’il eſt ſeulement
queſtion
du grain, il faut, pour être d’un bon uſage, qu’il ne ſoit
point
gras ni terreux;
c’eſt-à-dire, qu’il ne ſoit point mêlé avec de
la
terre;
mais au contraire net; enſorte qu’en le frottant entre les
doigts
il raiſonne:
celui qui eſt blanc eſt ordinairement le moins char-
deterre, &
peut s’employer ſûrement, ayant attention que le grain
en
ſoit d’une certaine groſſeur, car quand il eſt par trop fin &
preſ-
que
imperceptible, il ne fait point de corps avec la Chaux, &
le
mortier
qui en eſt compoſé ſe réduit par la ſuite en pouſſiere.
Le Sable de Riviere eſt à préférer à celui de Cave, parce qu’il
eſt
moins gras &
beaucoup meilleur pour les enduits; ainſi, quand
on
eſt à portée d’en avoir, il faut autant qu’il eſt poſſible ne pas
le
négliger.
Il eſt vray qu’il arrive aſſez ſouvent qu’en foüillant pour
creuſer
les fondemens, on en rencontre de Cave, qu’on auroit tort de
ne
point employer, quand il eſt bon;
parce que ſe trouvant tout
porté
ſur l’atelier, on évite la dépenſe de l’aller chercher ailleurs,
&
le tranſport de la vuidange des terres qu’il faudroit faire ſans
cela
;
mais ce motif, quoique puiſſant pour ceux qui aiment l’œco-
nomie
, ne doit point prévaloir ſur le tort que l’on auroit d’em-
ployer
dans le mortier (comme on fait aſſez ſouvent) une terre
jaune
au lieu de Sable, parce que cette terre aura parû dure &

ſabloneuſe
.
Le Sable de Riviere ſe tire de leurs lits avec des Dragues faites
à
cet uſage:
celui qui eſt ſur le rivage n’eſt pas tout-à-fait ſi bon,
étant
ſujet à être mêlé &
couvert de vazes, qui eſt une eſpece de
terre
graſſe qui s’y attache dans le tems des grandes eaux &
des dé-
bordemens
;
cependant, quand il s’en rencontre qui ne participe pas
de
ce mêlange, on peut s’éviter la peine de le pécher, ou bien ſi
la
ſuperficie du rivage eſt chargée de vazes, on en ſera quitte pour
enlever
une eſpece de croute qui s’y rencontre ordinairement, &

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