Caverni, Raffaello, Storia del metodo sperimentale in Italia, 1891-1900

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              par elevations perpendiculaires a l'horizon, par le moyen des forces atti­
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              rantes du haut en bas directement, ce quì n'arrive pas tousiours en la
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              practique, il a esté quant et quant desidereux de scavoir la propriete d'icel­
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              les, qui est necessaire pour scavoir quelle force est requise, pour elever
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              quelque pesanteur ” (ivi, pag. </s>
              <s>509). Per soddisfare al qual desiderio dice lo
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              Stevino di aver dato mano a scrivere la sua Trocheologia, la quale avrebbe
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              potuto risparmiare al Varignon un secolo dopo quella sua
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              poulies,
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              ch'ebbe qual cosa nuova chi l'ammirò e chi la contraddisse. </s>
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              <s>Applicando dunque il vecchio Matematico di Bruges alle tensioni delle
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              funi oblique nella Troclea la regola del parallelogrammo delle forze, inse­
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              gnata già nella Spartostatica al V corollario, immagina che siano CN, MC
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              (fig. </s>
              <s>97 a pag. </s>
              <s>220) le direzioni delle forze, che sostengono il grave A pen­
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              dente dalla puleggia, e dice che, prolungate quelle direzioni, si debbono in­
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              contrare in C in un medesimo punto della perpendicolare KC, sopra la quale
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              determinato un punto K, e da esso condotta la KI parallela a NC, il desi­
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              derato quesito delle relazioni che passano fra le potenze M, N e la resi­
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              stenza A è sciolto dalle seguenti equazioni: KC:KI:IC=A:N:M.
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              “ Comme ces 3 lignes l'une a l'autre KC, KI, IG, ainsi les pesanteurs de A,
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              qui eschoit sur CN, qui eschoit en M ” (ivi, pag. </s>
              <s>510). </s>
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              <s>Si disse chc in questa Spartostatica steviniana si raccoglievano le er­
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              ranti tradizioni di una scienza anteriore, e della quale non ci è noto altro
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              documento dai manoscritti di Leonardo, che la coltivò, non per consolar­
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              sene semplicemente l'ingegno meditativo, ma per consultarla utilmente nelle
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              pratiche applicazioni, di che ci offron le Taglie un importantissimo esem­
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              pio. </s>
              <s>Essendo la potenza, che ha da vincere e da movere tutte le funi, le
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              braccia degli operai, che ne tirano a stratte il capo, si dubitava se in quelle
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              stratte si venisse a fare troppo gran violenza al sostegno, intorno a che ri­
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              pensando Leonardo si propose a sciogliere il seguente
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              che discendono.
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              Domandasi se delli pesi, che discendono in fra le carru­
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              cole, se dan di sè più o men peso alli poli delle Taglie nel discendere, che
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              nello stare fermi ” (Manuscr. </s>
              <s>G cit, fol. </s>
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              <s>Per dar di ciò la desiderata risolu­
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              zione, s'applicò Leonardo stesso a fare
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              una esperienza bellissima, più semplice,
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              e meglio accomodata alle speculazioni di
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              alcuni matematici moderni, di quel che
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              non fossero le due secchie nella bilancia
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              descritta da Galileo (Alb. </s>
              <s>XIII, 309) per
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              misurare la forza della percossa. </s>
              <s>“ Il peso
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              grave che libero discende, così Leonardo
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              formula la sua proposizione, non dà di sè
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              peso ad alcuno sostentacolo. </s>
              <s>Provasi: A
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              (fig. </s>
              <s>102) è uno, e B due; seguita che M
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              sostiene solamente due, perchè l'eccesso
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              <s>Figura 102.</s>
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