Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[85.36.] Remarque premiere.
[85.37.] Remarque ſeconde.
[85.38.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[85.39.] APLICATION.
[85.40.] Remarque prémiere.
[85.41.] Remarque ſeconde.
[85.42.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me.
[85.43.] APLICATION.
[85.44.] Remarque.
[85.45.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[85.46.] PROPOSITION CINQUIE’ME Proble’me.
[85.47.] APLICATION.
[85.48.] PROPOSITION SIXIE’ME. Proble’me.
[85.49.] APLICATION.
[85.50.] Remarque premiere.
[85.51.] Remarque ſeconde.
[85.52.] Remarque troiſiéme.
[85.53.] Remarque quatriéme.
[85.54.] Remarque cinquiéme.
[85.55.] PROPOSITION SEPTIE’ME. Proble’me.
[85.56.] TABLE POVR CONNOISTRE LA PORTE’E DES VOVSSOIRS depuis leur intrados à leur extrados pour toute ſorte de grandeur d’Arche.
[85.57.] SVITE DE LA TABLE.
[85.58.] CHAPITRE QUATRIE’ME.
[85.59.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[85.60.] Premier Exemple.
[85.61.] Second Exemple.
[85.62.] Remarque.
[85.63.] Troiſiéme Exemple.
[85.64.] PROPOSITION SECONDE Proble’me.
[85.65.] Remarque.
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22743LIVRE III. DE LA CONSTRUCTION DES TRAVAUX. outils, épuiſemens d’eaux, façon de montées, & c. cela ne ſe
doit entendre que des endroits où il y a grande conſommation
d’outils, comme ceux où il y a pluſieurs relais, &
où l’on eſt obligé
de travailler pendant l’Hyver dans le tems des grandes gelées, où
pendant que les terres ſont trempées &
boüeuſes, & en un mot où
il y a beaucoup de peine &
peu d’ouvrage, autrement on peut
leur donner depuis 3, juſqu’à 4 &
5 ſ. ſelon que les frais des épui-
ſemens &
les conſommations en ſont plus ou moins conſidéra-
bles.
Il eſt à remarquer que le prix des journées à 8 ſ. , qui étoit paſſa-
ble pour des Soldats dans le tems que ce Mémoire a été fait, ne
ſuffiroit pas preſentement que le rehauſſement des monnoyes &
les
mauvaiſes années ont tout rencheri;
d’ailleurs cela dépend auſſi
du Pays où l’on fait travailler par raport aux aiſances ou aux difficul-
tés que les Troupes trouvent à vivre à juſte prix:
c’eſt à l’Ingenieur
en chef, ou au Directeur, à avoir toutes ces conſidérations pour
que le Roy n’y ſoit pas lezé, &
que les Soldats auſſi-bien que les
Entrepreneurs ſe tirent judicieuſement d’affaire;
ainſi, ſans s’arrêter
conſtamment à cet article, on tirera toûjours beaucoup de con-
noiſſance de ce Mémoire, qui eſt regardé de tousles anciens Inge-
nieurs comme la meilleure Inſtruction qui ait été écrite ſur ce ſujet.
Dans de certains Pays, on diſtingue ordinairement pour le marché
des Ouvrages trois ſortes de terres pour en régler le prix, la terre
douce ou épierrée pour les parapets, la roccaille, &
le roc.
Toute terre, où l’on n’a beſoin que du louchet pour l’enlever,
eſt regardée comme terre ordinaire:
la pierre morte, qui ſe trouve
mêlée d’un peu de terre, &
où il ne faut ni maſſe, ni pince, &
il ſuffit de la pioche &
du pic, eſt reputée rocaille. Toute pierre vive,
où il faut ſe ſervir de pic, de coin, de maſſe, d’aiguille, eſt apellée
roc.
Dans le Pays-Bas, où l’on ne rencontre guére de roc ni de rocaille,
on diſtingue dans les marchés deux ſortes de terre;
l’une eſt apellée
terre hors d’eau, qui eſt celle qu’on peut travailler à ſec;
& l’autre
terre dans l’eau, qui ne peut s’enlever ſans beaucoup d’incommo-
dité:
toutes ces terres differentes pourront s’eſtimer en ſuivant
l’Inſtruction de Mr.
de Vauban; c’eſt-à-dire, en s’attachant à la quan-
tité d’hommes qu’il faut pour en tranſporter une toiſe cube, &
aux
journées qu’ils doivent gagner.
Dans une terre ordinaire, un attelier de quatre Soldats, com-
poſé d’un piocheur, d’un chargeur, &
de deux autres qui brouët-
tent, peut tranſporter à 10 toiſes de l’attelier, deux toiſes &
un tiers

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