Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[241.] Definition.
[242.] Axiome I.
[243.] II.
[244.] III.
[245.] IV.
[247.] Premiere Regle,
[248.] Corollaire.
[249.] Seconde Regle,
[250.] Corollaire.
[251.] Troisieme Regle, Où l’on fait voir l’uſage de la Diviſion pour dégager les inconnues.
[252.] Corollaire.
[253.] Quatrieme Regle, Où l’on fait voir l’uſage de l’extraction des racines pour dégager les inconnues.
[254.] Cinquieme Regle, Où l’on donne la maniere de ſubſtituer dans une équation la valeur des inconnues.
[255.] Sixieme Regle, Où l’on fait voir comment on peut faire évanouir toutes les incon-nues d’une équation.
[256.] Avertissement.
[257.] Application des Regles précédentes à la réſolution de pluſieurs Problêmes curieux. Premiere question.
[258.] Seconde question.
[259.] Troisieme question.
[260.] Quatrieme question.
[261.] Cinquieme question.
[262.] Sixieme question.
[263.] Septieme question.
[264.] Huitieme question.
[265.] Remarque.
[266.] Probleme.
[267.] Solution.
[268.] De la réſolution des Equations du ſecond degré. Définitions.
[269.] Remarque.
[270.] Premiere question.
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241203DE MATHÉMATIQUE. Liv. IV. d’où l’on tire ces équations a x = b b, & c c = a a - a x, en
prenant les produits des extrêmes &
des moyens. En ajoutant
enſemble ces deux équations, on aura a x + a a - a x = b b
+ c c, ou en réduiſant a a = b b + c c, ou enfin A C2 = A B2
+ B C2.
C. Q. F. D.
Si aſſuré que l’on ſoit d’une propoſition, l’eſprit, ou
plutôt la raiſon qui veut toujours être éclairée, a encore
quelque choſe à déſirer, lorſqu’elle ne joint pas la derniere
évidence à la certitude entiere, &
cette évidence eſt d’autant
plus à déſirer, que les propoſitions ſont plus importantes.
Comme celle-ci eſt une des plus belles propoſitions qu’il y
ait, tous les grands Géometres ſe ſont appliqués à en donner
des démonſtrations palpables, parmi leſquelles je regarde la
ſuivante comme une des plus belles &
des plus claires que l’on
puiſſe donner, attendu qu’elle ne ſuppoſe pas d’autre principe
que celui-ci, que deux triangles ſont égaux en tout, lorſqu’ils
ont les trois côtés égaux chacun à chacun.
Seconde demonstration.
Soit prolongé le côté A B en K, enſorte que l’on ait B K
= B C;
ſoit de même prolongé le côté B C, enſorte que B L
= A B.
Soient achevés les quarrés ſur les côtés B C, A B, dont
les côtés I K, H L, prolongés autant qu’il le faut, ſe rencon-
trent en G:
enfin ſoit menée la droite G B, & la perpendicu-
laire à la baſe B D, &
conſtruit le quarré A C E F ſur l’hypo-
ténuſe A C.
Il eſt aiſé de voir que la droite B G eſt parallele à la droite
C E:
car le triangle G B K eſt égal au triangle A B C, puiſque
G K = B L = A B, que B K = B C, &
quel’angle en K eſt droit:
donc on aura G B = A C = C E: donc l’angle G B K eſt égal
à l’angle B C A, ou à l’angle A B D du triangle A B D ſem-
blable au grand triangle, c’eſt-à-dire que l’angle G B K eſt
égal à ſon oppoſé ou ſommet:
donc les lignes G B, B D ne
font qu’une ſeule ligne droite, &
cette ligne G B D eſt pa-
rallele à C E, puiſque chacune eſt perpendiculaire ſur le côté
A C.
G B C E ſera donc un parallélogramme, ainſi que A B G F,
puiſque les lignes B C, G I ſont paralleles auſſi-bien que les li-
gnes B K, G F, &
les droites A F, G D, C E. De plus ces pa-
rallélogrammes ont même baſe que les quarrés B I, B H, &

ſont compris entre les mêmes paralleles:
donc ils leur

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