242219DE NEUTON.
aurala force qu’il a acquiſe à chaque inſtant
de la premie@e ſeconde, & la force qu’il é-
prouve chaque inſtant de la deuxième. Or
par la force qui l’animoit à la premiere ſe-
conde il parcouroit quinze pieds, il a donc
encore cette force quand il deſcend la deu-
xième ſeconde. Il a outre cela la force de
quinze autres pieds qu’il acquéroit à meſu-
re qu’il deſcendoit dans cette premiere ſe-
conde, cela fait trente: il faut (rien n’a-
yant changé) que dans le tems de cette
deuxième ſeconde, il ait encore la force de
parcourir quinze pieds, cela fait quarante-
cinq; par la même raiſon le Corps parcourra
ſoixante-quinze pieds dans la troiſième ſe-
conde, & ainſi du reſte.
de la premie@e ſeconde, & la force qu’il é-
prouve chaque inſtant de la deuxième. Or
par la force qui l’animoit à la premiere ſe-
conde il parcouroit quinze pieds, il a donc
encore cette force quand il deſcend la deu-
xième ſeconde. Il a outre cela la force de
quinze autres pieds qu’il acquéroit à meſu-
re qu’il deſcendoit dans cette premiere ſe-
conde, cela fait trente: il faut (rien n’a-
yant changé) que dans le tems de cette
deuxième ſeconde, il ait encore la force de
parcourir quinze pieds, cela fait quarante-
cinq; par la même raiſon le Corps parcourra
ſoixante-quinze pieds dans la troiſième ſe-
conde, & ainſi du reſte.
De là il ſuit 10.
que le mobile acquiert en
tems égaux infiniment petits des degrés in-
finiment petits de vîteſſe, leſquels accélé-
rent ſon mouvement vers le centre de la
Terre, tant qu’il ne trouve pas de réſiſ-
tance.
tems égaux infiniment petits des degrés in-
finiment petits de vîteſſe, leſquels accélé-
rent ſon mouvement vers le centre de la
Terre, tant qu’il ne trouve pas de réſiſ-
tance.
20.
Que les vîteſſes qu’il acquiert ſont
comme les tems qu’il employe à deſcen-
dre.
comme les tems qu’il employe à deſcen-
dre.
30.
Que les eſpaces qu’il parcourt