26272LA SCIENCE DES INGENIEURS, rangs dont
nous avons parlé, qui vont toûjours en diminuant d’une
demi brique, ainſi comme ce deſſein aide beaucoup à faire enten-
dre la conſtruction que je me ſuis propoſé de décrire, cela me diſ-
penſera d’entrer dans bien de petites circonſtances qui ſe préſente-
ront d’elles-mêmes à l’eſprit, pour peu qu’on y faſſe attention.
demi brique, ainſi comme ce deſſein aide beaucoup à faire enten-
dre la conſtruction que je me ſuis propoſé de décrire, cela me diſ-
penſera d’entrer dans bien de petites circonſtances qui ſe préſente-
ront d’elles-mêmes à l’eſprit, pour peu qu’on y faſſe attention.
Si le reſte du parement au-deſſus du ſoubaſſement ſe fait de bri-
ques, on commence par en aſſeoir un rang que l’on met à plat, &
qui font face de leur tête: ſur celui-ci on en met un autre à plat
qui font face de leur longueur, & alternativement une aſſiſe en bou-
tiſſe, & une autre en pannereſſe à joint recouvert, obſervant de
ſuivre le talud qui à été reglé par le profil, & toujours de même
juſqu’au cordon, au contraire du derriere de la muraille qui doit
être à plomb, auſſi-bien que les contreforts.
ques, on commence par en aſſeoir un rang que l’on met à plat, &
qui font face de leur tête: ſur celui-ci on en met un autre à plat
qui font face de leur longueur, & alternativement une aſſiſe en bou-
tiſſe, & une autre en pannereſſe à joint recouvert, obſervant de
ſuivre le talud qui à été reglé par le profil, & toujours de même
juſqu’au cordon, au contraire du derriere de la muraille qui doit
être à plomb, auſſi-bien que les contreforts.
En conduiſant le parement, on arme les angles ſaillans de pier-
re de taille en petit boſſage, d’un pouce & demi de relief poſé par
aſſiſe reglée, & les deux faces de chaque pierre qui font parement,
ſont taillées de façon qu’elles forment préciſement un angle égal à
celui que doit avoir l’ouvrage, ayant attention de donner auſſi à
ces mêmes façes, le talud que doit avoir le revêtement de la ma-
niere qu’on le voit repreſenté dans la figure 9. & quand on eſt
parvenu à la hauteur qu’on veut donner au revêtement, on le ter-
mine d’un cordon de la même pierre d’un pied de hauteur, taillée
en demi rond, & poſée en ſaillie d’environ cinq ou ſix pouces, ce
cordon eſt auſſi compoſé de pannereſſes & de boutiſſes: les pan-
nereſſes doivent avoir au moins 24. pouces de lit, non compris la
ſaillie & les boutiſſes trois pieds de queuë, le derriere bien garni
& conduit à même hauteur, enſuite on éleve quelquefois ſur le
ſommet de la muraille, un petit mur à plomb devant & derriere,
auquel on donne 4. pieds de haut & trois dépaiſſeur, pour ſervir
de revêtement au parapet. Quand la pierre de taille eſt commune
on le couronne par une tablette qui a un larmier dont la ſaillie eſt
de 3. ou 4. pouces, ou bien on couvre toute la Maçonnerie
par une aſſiſe de briques poſées en liaiſon alternative, moitié de
cant, & moitié de bout, avec leſquels on fait auſſi un larmier
qui deborde ſeulement d’un pouce, ou d’un pouce & demi, obſer-
vant de donner au couronnement une pente de 4. pouces, allant
du derriere au devant, le tout conſtruit à petit joint, en bonne
liaiſon bien reciré.
re de taille en petit boſſage, d’un pouce & demi de relief poſé par
aſſiſe reglée, & les deux faces de chaque pierre qui font parement,
ſont taillées de façon qu’elles forment préciſement un angle égal à
celui que doit avoir l’ouvrage, ayant attention de donner auſſi à
ces mêmes façes, le talud que doit avoir le revêtement de la ma-
niere qu’on le voit repreſenté dans la figure 9. & quand on eſt
parvenu à la hauteur qu’on veut donner au revêtement, on le ter-
mine d’un cordon de la même pierre d’un pied de hauteur, taillée
en demi rond, & poſée en ſaillie d’environ cinq ou ſix pouces, ce
cordon eſt auſſi compoſé de pannereſſes & de boutiſſes: les pan-
nereſſes doivent avoir au moins 24. pouces de lit, non compris la
ſaillie & les boutiſſes trois pieds de queuë, le derriere bien garni
& conduit à même hauteur, enſuite on éleve quelquefois ſur le
ſommet de la muraille, un petit mur à plomb devant & derriere,
auquel on donne 4. pieds de haut & trois dépaiſſeur, pour ſervir
de revêtement au parapet. Quand la pierre de taille eſt commune
on le couronne par une tablette qui a un larmier dont la ſaillie eſt
de 3. ou 4. pouces, ou bien on couvre toute la Maçonnerie
par une aſſiſe de briques poſées en liaiſon alternative, moitié de
cant, & moitié de bout, avec leſquels on fait auſſi un larmier
qui deborde ſeulement d’un pouce, ou d’un pouce & demi, obſer-
vant de donner au couronnement une pente de 4. pouces, allant
du derriere au devant, le tout conſtruit à petit joint, en bonne
liaiſon bien reciré.
Quand on fait des demi revêtemens, on ſuit les mêmes choſes
qu’on vient de voir, c’eſt-à-dire, que l’on conduit la Maçonnerie
depuis la derniere retraite des fondemens juſqu’à la hauteur de la
qu’on vient de voir, c’eſt-à-dire, que l’on conduit la Maçonnerie
depuis la derniere retraite des fondemens juſqu’à la hauteur de la