Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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26777LIVRE III. DE LA CONSTRUCTION DES TRAVAUX. donner 2. pieds 9. pouces 10. lignes au ſommet, & 4. pieds 8.
pouces 4. lignes à la baſe, de là a la 7e. où je remarque que les
contreforts du même revêtement doivent avoir 5.
pieds de lon-
gueur, 3.
pieds 6. pouces en racine, & 2. pieds 4. pouces à la queuë
toûjours eſpacés de 18.
pieds de milieu en milieu.
On a ſupoſé généralement dans toutes ces tables, que les contre-
forts étoient auſſi élevés que le ſommet des revêtemens, auxquels
ils repondoient, ce qui ſe pratique toûjours, quand il s’agit de ſou-
tenir un rempart qui eſt accompagné d’un parapet, &
lors que ce
parapet eſt revêtu d’une petire muraille de 4.
pieds de hauteur, qu’on
éleve au deſſus du cordon;
mais, quand il s’agit de demi revête-
ment, ou de ſoutenir une contreſcarpe ou la gorge d’un ouvrage,
alors le ſommet des contreforts ſe termine à un pied ou 1.
pied &
demi plus bas que celui du revêtement, afin qu’il n’y ait que cette
partie de la maçonnerie qui paroiſſe dehors, ainſi on pourra toûjours
avoir égard à ce que je viens de dire, ſans aprehender que le revê-
tement en ſoit moins ſolide, quoique la hauteur des contreforts
diminuë de quelque choſe.
Pour calculer ces Tables j’ai ſuivi exactement ce qui a été enſei-
gné à la fin de l’article 51.
du premier Livre au ſujet du Profil ge-
neral de Mr.
de Vauban: c’eſt-à-dire, que j’ai regardé l’équation
y = 2bf - {2dd/3} - {2phg - 2phd/q} + nn - n, comme une formule
generale qui pouvoit s’apliquer à toute ſorte de revêtement dont
les dimenſions des contreforts étoient données auſſi-bien que la hau-
teur des revêtemens &
leur talud, & qu’il n’étoit plus queſtion que
de trouver l’épaiſſeur du ſommet relativement à la pouſſée des terres
qu’il falloit ſoûtenir;
ainſi je me ſuis ſervi des Tables des puiſſances
équivalantes à la pouſſée des terres qu’on a raporté dans l’Article
37.
& c’eſt dans cette occaſion où je me ſuis apperçû combien il
étoit commode d’avoir des expreſſions qui fuſſent équivalantes à ces
puiſſances, puiſque ſi j’avois été obligé de les chercher à meſure que
j’en ai eû beſoin, la 9e &
10e. Planche m’auroit coûté plus de qua-
tre mois de travail continuel, comme on en peut juger par l’exem-
ple qui eſt raporté à la fin du 51e Article.
J’ajoûterai, que j’ai toû-
jours ſupoſé les puiſſances équivalentes à la pouſſée des terres plus
fortes d’un 6.
qu’elles ne l’étoient effectivement, afin que les revê-
temens fuſſent au-deſſus de l’équilibre;
& que je crois qu’il n’eſt pas
poſſible d’aporter plus d’exactitude que j’en ai eû pour rendre ces
Tables auſſi correctes qu’on le peut déſirer:
c’eſt pourquoi quand
on trouvera l’occaſion d’en faire uſage, on peut s’en ſervir en toute

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