Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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2813de Galilée Florentin. la force requiſe conduira le fardeau à
la diſtance donnée, quoy que ladite
force ſoit treſ-petite, pourueu que l’on
diuiſe le fardeau en tant de parties que
la force en puiſſe mouuoir vne, car elle
les trãſportera toutes les vnes apres les
autres, d’où il ſ’enſuit que la moindre
force du monde peut tranſporter tel
poids que l’on voudra.
Mais l’on ne peut dire à la fin du trãſ-
port, que l’on ayt remué vn grand far-
deau auec peu de force, puis qu’elle a
touſiours eſté égale à chaque partie du
fardeau:
de maniere que l’on ne gaigne
rien auec les inſtrumens, dautant que ſi
l’on applique vne petite force à vn grãd
fardeau, il faut beaucoup de temps, &

que ſi l’on veut le tranſporter en peu de
temps, il faut vne grande force.
D’où
l’on peut conclurre qu’il eſt impoſſible
qu’vne petite force tranſporte vn grãd
poids dans moins de temps qu’vne plus
grande force.
Neantmoins les Machines ſont vti-
les pour mouuoir de grands fardeaux
tout d’vn coup ſans les diuiſer, parco
que l’on a ſouuent beaucoup de temps,
&
peu de force, c’eſt pourquoy la

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