2835de Galilée Florentin.
quement le peu d’eau quireſte:
ce qui
ne peut arriuer, quand on le deſcend
auec vne chorde, qui le porte perpen-
diculairemĕt: mais la pompe tire l’eau
inſques à la derniere goute.
ne peut arriuer, quand on le deſcend
auec vne chorde, qui le porte perpen-
diculairemĕt: mais la pompe tire l’eau
inſques à la derniere goute.
La 3.
vtilité des Machines eſt tres-
grande, parce que l’on euite les grands
frais & le couſt en vsãt d’vne force ina-
nimée, ou ſans raiſon, qui fait les meſ-
mes choſes que la force des hommes
animée, & conduite par le iugement,
comme il arriue lors que l’on fait meu-
dre les moulins auec l’eau des eſtangs,
ou des fleuues, ou auec vn cheual, qui
ſupplée la force de 5. ou 6. hommes. Et
parce que le cheual a vne grande for-
ce, & qu’il manque de diſcours, l’on
ſupplée le raiſonnement neceſſaire, par
le moyen des roües & des autres Ma-
chines qui ſont ébranlées par la force
du cheual, & qui rempliſſent, & tranſ-
portent le vaiſſeau d’vn lieu à l’autre &
qui le vuident ſuiuant le deſſein de l’ In-
genieur. Or il faut conclurre de tout
ce diſcours que l’on ne peut riĕ gaigner
en force que l’on ne le perde en temps,
& que la plus grande vtilité des Machi-
ues cõſiſte à épargner la dépence,
grande, parce que l’on euite les grands
frais & le couſt en vsãt d’vne force ina-
nimée, ou ſans raiſon, qui fait les meſ-
mes choſes que la force des hommes
animée, & conduite par le iugement,
comme il arriue lors que l’on fait meu-
dre les moulins auec l’eau des eſtangs,
ou des fleuues, ou auec vn cheual, qui
ſupplée la force de 5. ou 6. hommes. Et
parce que le cheual a vne grande for-
ce, & qu’il manque de diſcours, l’on
ſupplée le raiſonnement neceſſaire, par
le moyen des roües & des autres Ma-
chines qui ſont ébranlées par la force
du cheual, & qui rempliſſent, & tranſ-
portent le vaiſſeau d’vn lieu à l’autre &
qui le vuident ſuiuant le deſſein de l’ In-
genieur. Or il faut conclurre de tout
ce diſcours que l’on ne peut riĕ gaigner
en force que l’on ne le perde en temps,
& que la plus grande vtilité des Machi-
ues cõſiſte à épargner la dépence,