Bélidor, Bernard Forest de
,
La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile
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LIVRE III. DE LA CONSTRUCTION DES TRAVAUX.
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en les mêlant avec des lits de faſcinage que je ne voudrois pourtant
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employer qu’à la derniere extrêmité quand on a des terres boüeu-
<
lb
/>
ſes ou ſabloneuſes qui n’ont point de cervelle, encore ne devroit-
<
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/>
on s’en ſervir que lorſqu’on fait des ouvrages qui ne ſont revêtus
<
lb
/>
que de gaſons; </
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preserve
">car pour ceux qui ſont ſoûtenus par une bonne mu-
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raille, je croi qu’avec un peu de précaution on pourroit s’en paſſer:
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preserve
">leur deffaut eſt qu’étant nouvellement poſées elles empêchent par
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leur reſſort qu’on puiſſe battre les terres auſſi ſolidement qu’on le
<
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feroit s’il n’y en avoit point, & </
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preserve
">que venant à ſe pourrir au bout d’un
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certain tems elles laiſſent beaucoup de vuide, ce qui fait que les
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terres s’affaiſſent tout denouveau & </
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echoid-s5844
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preserve
">ſe réduiſent à unehauteur beau-
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coup au-deſſous de celle qui avoit été reglée par les profils.</
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">Pour ſe paſſer de faſcines dans la conſtruction des Ouvrages re-
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vêtus, je voudrois que les remblais ſuiviſſent exactement le progrés
<
lb
/>
de la Maçonnerie, s’il s’agit d’un ouvrage qui ait pluſieurs côtés,
<
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/>
après avoir élevé la Maçonnerie d’une face de Baſtion, par exem-
<
lb
/>
ple à une certaine hauteur qui ſera ſi l’on veut de deux pieds, les
<
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/>
Maçons la quitteront pour aller faire une pareille levée à l’autre
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face ou au flanc voiſin, & </
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preserve
">les Terraſſiers viendront s’emparer de
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/>
celle qui eſt vacante pour faire les remblais à la hauteur où ſe trouve
<
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/>
la Maçonnerie, obſervant de bien battre les terres lit par lit de 8
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/>
pouces en 8 pouces, toûjours réduites à 6, enſuite les Maçons re-
<
lb
/>
viendront à la partie qu’ils avoient abandonnée pour y faire une
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/>
deuxiéme levée de deux pieds, tandis que les Terraſſiers occupe-
<
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/>
ront celle que viennent de quitter les Maçons, deſorte que pour
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bien faire il faut que les Maçons & </
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">les Terraſſiers ſe ſuccedent al-
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ternativement. </
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">De cette conduite, il arrivera deux choſes également
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avantageuſes; </
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">la premiere, c’eſt que les Maçons auront toûjours un
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emplacement commode pour y travailler à leur aiſe, par conſequent
<
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feront un meilleur ouvrage; </
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<
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">la ſeconde c’eſt qu’en jettant ſur les
<
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terres nouvellement battuës, les materiaux qu’ils doivent employer
<
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à leur nouvelle levée, & </
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<
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">les piétinemens continuels de tous ceux
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/>
qui ſeront employés à la Maçonnerie, battront les terres incom-
<
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/>
parablement mieux qu’elles ne l’avoient été d’abord; </
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<
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preserve
">ce qui leur fera
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prendre tout l’affaiſſement auquel elle ne ſeroient arrivées que long-
<
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tems après l’ouvrage achevé.</
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">Ce qui demande encore beaucoup d’attention dans la conſtruc-
<
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/>
tion des ouvrages de terraſſe, ce ſont les revêtemens de placage
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ou de gaſon. </
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<
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">Le placage ſe fait avec de la terre noire non pierreuſe,
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qui ne doit être, ni trop graſſe, ni trop maigre, mais participante
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des deux, afin qu’elle ne ſe fende ni ne ſe renfle point après qu’elle </
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