2846Les Mechaniques
me i’ay monſtré, &
conſequemment
que ceux qui trauaillent à ſuppléer la
force, & le temps tout enſemble, ne
meritent nullement d’auoir du temps,
puis qu’ils l’employent ſi mal, comme
l’on verra à la ſuitte de ce traité.
que ceux qui trauaillent à ſuppléer la
force, & le temps tout enſemble, ne
meritent nullement d’auoir du temps,
puis qu’ils l’employent ſi mal, comme
l’on verra à la ſuitte de ce traité.
Chap. II.
Des definitions, neceſſaires pour la ſcience
des Mechaniques.
des Mechaniques.
NOus commençons ce traité par les
definitiõs, & par les ſuppoſitiõs qui
ſont propres à cet art, afin d’en tirer les
cauſes, & les raiſons de tout ce qui ar-
riue aux Machines, dont il faut expli-
quer les effects, car chaque ſcience a ſes
de ſinitions & ſes principes, qui ſont cõ-
me des ſemencęs treſ-fecondes, deſ-
quelles naiſſent toutes les concluſions,
& le fruict que l’on en pretend retirer,
Or puis que les Machines ſeruent ordi-
nairement pour tranſporter les choſes
peſantes, nous commençons par la de-
finition de la peſanteur, que l’on peut
auſſi nommer grauité.
definitiõs, & par les ſuppoſitiõs qui
ſont propres à cet art, afin d’en tirer les
cauſes, & les raiſons de tout ce qui ar-
riue aux Machines, dont il faut expli-
quer les effects, car chaque ſcience a ſes
de ſinitions & ſes principes, qui ſont cõ-
me des ſemencęs treſ-fecondes, deſ-
quelles naiſſent toutes les concluſions,
& le fruict que l’on en pretend retirer,
Or puis que les Machines ſeruent ordi-
nairement pour tranſporter les choſes
peſantes, nous commençons par la de-
finition de la peſanteur, que l’on peut
auſſi nommer grauité.