Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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30224Les Mechaniques& K I’eſt égal à A G, comme l’on void
par la conſtruction, de ſorte que F ne
gaigne rien en force qu’il ne le perde en
chemin, ou ne gaigne rien en chemin
qu’il ne le perde en force.
Or la plus
grande difficulté des Mechaniques cõ-
ſiſte, ce me ſemble, à ſçauoir pourquoy
la plus grande diſtance de la force, ou
du poids F d’auec l’appuy B augmente
ladite force, &
pourquoy le poids A ou
C eſtant tranſporté en F a quatre fois
plus de force que deuant.
Ariſtote croit
que la raiſon en doit eſtre priſe de ce
que le centre B empeſche plus les poids
prochains que les éloignez, dautant
qu’il les contraint dauantage, &
leur
communique tãt qu’il peut ſon immo-
bilité, de ſorte que le poids eſtant en C
ne peut ſe mouuoir que de C en H, au
lieu qu’eſtant en F il ſait 4.
fois autant
de chemin en meſme temps, &
eſtant
en D il en fait deux fois autant pat le
quart de cercle commençant en D.
Ce
que l’on peut ayſémĕt appliquer à l’ap-
proche, ou à la diſtance des creatures
d’auec la perfection Diuine, laquelle
rend les creatures raiſonnables dautant
plus fixes &
immobiles dans ſa grace, &

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