Bélidor, Bernard Forest de
,
La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile
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1 - 30
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61 - 68
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10
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0294
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305
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LA SCIENCE DES INGENIEURS,
"/>
minée EF, tous les fibres, que le poids aura à vaincre, ſeront ex-
<
lb
/>
primés enſemble par la ſuperficie du plan GEFI, où ſi l’on veut
<
lb
/>
par la baſe de la poutre, & </
s
>
<
s
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echoid-s6488
"
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preserve
">alors tous ces fibres pourront être re-
<
lb
/>
gardés comme une quantité de plans extrêmement minces, poſés
<
lb
/>
les uns ſur les autres, dont la largeur eſt toûjours égale à EF; </
s
>
<
s
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echoid-s6489
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preserve
">& </
s
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<
s
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echoid-s6490
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preserve
">
<
lb
/>
comme la reſiſtance de chacun dépend encore de l’éloignement
<
lb
/>
où il ſera du point d’apui, par raport au bras de levier qui lui ré-
<
lb
/>
pond; </
s
>
<
s
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echoid-s6491
"
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preserve
">il s’enſuit que pour reduire tous ces plans ou fibres à n’a-
<
lb
/>
voir qu’un bras de levier commun, il faudra que ce bras de levier
<
lb
/>
ne ſoit que le tiers de la ligne EG, ou bien ſi l’on veut les réunir
<
lb
/>
le long de la ligne GI, ou ſeulement au point G, extrêmité du
<
lb
/>
bras de levier EG, il faudra ne prendre que le tiers du plan GBFI;
<
lb
/>
</
s
>
<
s
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echoid-s6492
"
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="
preserve
">on peut donc dire que la reſiſtance de cette ſolive peut être expri-
<
lb
/>
mée par le produit de la ligne EG, & </
s
>
<
s
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echoid-s6493
"
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="
preserve
">du tiers de la baſe GEFI.</
s
>
<
s
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echoid-s6494
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preserve
"/>
</
p
>
<
p
>
<
s
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echoid-s6495
"
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="
preserve
">Pour raporter cette theorie à quelque notion connuë, remar-
<
lb
/>
qués que plus une piece de bois a de longueur, plus la puiſſance
<
lb
/>
a de facilité à la rompre; </
s
>
<
s
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="
echoid-s6496
"
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="
preserve
">la raiſon eſt ſans doute qu’ayant un plus
<
lb
/>
grand bras de levier, cette puiſſance doit avoir neceſſairement plus
<
lb
/>
d’avantage, ſi on n’a rien changé aux dimenſions de la baſe, car ſi
<
lb
/>
le plan CEFI demeure le même, la reſiſtance ou la force de la
<
lb
/>
ſolive ſera toûjours exprimée par le même produit, au lieu que ſi
<
lb
/>
on double la longueur de la ſolive, il ne faudra à la puiſſance que
<
lb
/>
la moitié de la force dont elle avoit beſoin auparavant pour la
<
lb
/>
rompre.</
s
>
<
s
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echoid-s6497
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preserve
"/>
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p
>
<
p
>
<
s
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="
echoid-s6498
"
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="
preserve
">Si ſans toucher à la longueur de la ſolive, ni à l’épaiſſeur hori-
<
lb
/>
ſontale GI, on doubloit la hauteur EG, ſa reſiſtance ſeroit qua-
<
lb
/>
druple de ce qu’elle étoit auparavant, puiſque le bras de levier
<
lb
/>
EG, ſe trouveroit doublé auſſi bien que le nombre de fibres, c’eſt-
<
lb
/>
à-dire, le plan GEFI; </
s
>
<
s
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="
echoid-s6499
"
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="
preserve
">d’où il s’enſuit, que de deux ſolives ou deux
<
lb
/>
poutres d’un même bois, d’égale longueur & </
s
>
<
s
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="
echoid-s6500
"
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="
preserve
">épaiſſeur, la pre-
<
lb
/>
miere aura quatre fois plus de force que la ſeconde, ſi la hauteur
<
lb
/>
verticale de la premiere eſt double de celle de la ſeconde, & </
s
>
<
s
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="
echoid-s6501
"
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="
preserve
">qu’en
<
lb
/>
genéral la reſiſtance des poutres d’une même longueur, ſont dans
<
lb
/>
la raiſon des produits du tiers de leur baſe par leur hauteur vertica-
<
lb
/>
le: </
s
>
<
s
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="
echoid-s6502
"
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="
preserve
">mais comme ces deux produits auront toûjours le même ra-
<
lb
/>
port, ſoit qu’on les laiſſe tels qu’ils ſont, ou qu’on les multiplie
<
lb
/>
l’un & </
s
>
<
s
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="
echoid-s6503
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="
preserve
">l’autre par trois, il eſt bien plus commode de dire, qu’ayant
<
lb
/>
<
note
position
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left
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note-0294-01
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preserve
">
<
emph
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sc
">Fig</
emph
>
. 3.
<
lb
/>
& 4.</
note
>
deux poutres de même longueur AB, & </
s
>
<
s
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echoid-s6504
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="
preserve
">EF, leur reſiſtance ſera
<
lb
/>
dans la raiſon du produit de leurs plans CD, & </
s
>
<
s
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">GH, par leur
<
lb
/>
épaiſſeur verticale CB, & </
s
>
<
s
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">GF, ou ce qui vaut mieux encore, com-
<
lb
/>
me le produit du quarré de la hauteur verticale CB, de l’une multipliée par </
s
>
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p
>
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div
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echo
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