Bélidor, Bernard Forest de, Nouveau cours de mathématique à l' usage de l' artillerie et du génie : où l' on applique les parties les plus utiles de cette science à la théorie & à la pratique des différens sujets qui peuvent avoir rapport à la guerre

Table of contents

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[591.] Demonstration.
[592.] Définition.
[593.] Corollaire.
[594.] Remarque.
[595.] PROPOSITION X. Theoreme.
[596.] Demonstration.
[597.] Autre demonstration.
[598.] Corollaire I.
[599.] Corollaire II.
[600.] Corollaire III.
[601.] Corollaire IV.
[602.] PROPOSITION XI. Theoreme.
[603.] Démonstration.
[604.] Corollaire I.
[605.] Corollaire II.
[606.] Corollaire III.
[607.] PROPOSITION XII. Theoreme.
[608.] Demonstration.
[609.] Corollaire I.
[610.] Corollaire II.
[611.] Corollaire III.
[612.] PROPOSITION XIII. Théoreme.
[613.] Demonstration.
[614.] PROPOSITION XIV. Théoreme.
[615.] Demonstration.
[616.] PROPOSITION XV. Probleme.
[617.] Solution.
[618.] Demonstration.
[619.] Remarque.
[620.] PROPOSITION XVI. Probleme.
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313275DE MATHÉMATIQUE. Liv. VIII. a: b : : d: f; donc a f = b d, & puiſque, par hypotheſe, les
hauteurs
de ces priſmes ſont proportionnelles aux circuits des
baſes
, on aura a:
c : : d: g; donc a g=c d. Si dans le premier
membre
de l’équation, qu’il faut prouver, on met a f à la place
de
bd, &
ag à la place de cd, il viendra celle-ci, a3d f g = a3d f g,
qui
fait voir que ces priſmes ſont entr’eux comme les cubes
des
côtés de leurs baſes ou de leurs rayons, quoiqu’ils ne
ſoient
pas ſemblables.
Il eſt donc vrai de dire que lorſque deux
ſolides
ſont ſemblables, ils ſont entr’eux comme les cubes des
côtés
homologues de leurs baſes, ou comme les cubes de leurs
hauteurs
;
mais de ce que deux ſolides ſeroient entr’eux com-
me
les cubes de leurs côtés homologues ou de leurs hauteurs,
il
ne s’enſuit pas qu’ils ſoient ſemblables.
On a ſuppoſé dans cette remarque & dans ce qui pré-
cede
, qu’un priſme oblique eſt égal au produit de ſa baſe par
ſa
hauteur;
ou, ce qui revient au même, que deux priſmes
ſont
égaux, lorſqu’ils ſont compris entre deux plans paral-
leles
:
ſi l’on veut ſe convaincre de cette vérité, il n’y a qu’à
faire
attention qu’un priſme peut être engendré par le mouve-
ment
d’un parallélogramme qui ſe meut parallélement à lui-
même
, &
comme les parallélogrammes inclinés ſont égaux
au
rectangle de même baſe, &
compris entre les mêmes pa-
ralleles
, il s’enſuit que les priſmes droits &
obliques, engen-
drés
par les mouvemens de ces ſurfaces, ſeront auſſi égaux,
puiſque
les ſurfaces génératrices ſont égales, &
parcourent le
même
eſpace parallélement à elles-mêmes.
PROPOSITION X.
Theoreme.
573. La ſurface d’une demi-ſphere A E D eſt égale à celle du
11Figure 140
& 141.
cylindre A B C D, dans lequel elle eſt inſcrite.
Suppoſant que le cylindre A C & le cône G H I ont la même
baſe
&
la même hauteur, nous nommerons a les lignes égales
F
E, F D, K H, K I, &
b les circonférences A D & G I. Cela
poſé
, on aura {a b/2} pour la valeur du cercle A D ou G I, qui
étant
multiplié par les deux tiers de F E ({2a/3}) donnera {2aab/6}
= {aab/3} pour la valeur de la demi-ſphere (art.
567 & 568), &

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