Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[179.] MEMOIRE POVR SERVIR A LA DISTRIBVTION des Bois employés aux Cazernes de S. Jor, détaillés par étage. Les Bois du Rez.
[180.] Le troisie’me Etage ou Galetas.
[181.] Le Comble et le Plancher en dessous.
[182.] Les deux Escaliers au quartier des Officiers.
[183.] BOIS D’ORME AU QUATRIEME PLANCHER, ET AU Comblage.
[184.] VI.
[185.] VII.
[186.] VIII.
[187.] IX.
[189.] XI.
[190.] XII.
[191.] XIII.
[192.] XIV.
[193.] XV.
[194.] XVI. Conditions generales.
[195.] Premierement.
[196.] II.
[197.] III.
[198.] IV.
[200.] VI.
[201.] VII.
[202.] VIII.
[203.] IX.
[205.] XI.
[206.] XII.
[207.] XIII.
[208.] XIV.
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31520LA SCIENCE DES INGENIEURS,
Huitiéme Experience.
Une Solive de trois pieds de long ſur 20 à 28 lignes de baſe,
11poſée de cant, a porté. . . . . # 1665 # } # liv.
Une ſeconde ſemblable poſée de même. . # 1675 # # 1660
Une troiſieme. . . . . . # 1640
J’ai eu deſſein par cette Experience de voir de combien à peu-
près une Solive, qui auroit les dimenſions de ſa baſe dans le raport
de 5 à 7, auroit plus de force qu’une autre dont la baſe ſeroit
quarrée, comme dans la ſeptiéme Experience, &
j’ai été convaincu
de ce que nous avons inſinué cy-devant, puiſque la force moyenne
des Solives de la ſeptiéme Experience n’eſt que de 1585 liv.
tan-
dis que celle des Solives de la derniere eſt de 1660 qui eſt une
difference de 75:
cela ne donne pas au juſte le raport de 245 à
216, dont nous avons fait mention dans le Chapitre précedent,
mais ſuffit pour la juſtification de la Théorie.
Je n’ai point fait d’Experiences ſur les Solives arrêtées par un
bout ſeulement, parce qu’il m’a paru qu’elles auroient éte inuti-
les;
celles que je viens de raporter étant ſuffiſantes pour établir
les regles dont il va être queſtion:
je n’en ai pas fait non plus avec
d’autres bois que celui de chêne;
mais, comme Mr. Parent en a
fait non ſeulement ſur le chêne, mais auſſi ſur le ſapin, il ne ſera
pas inutile que je diſe, qu’il s’eſt aperçu que la force moyenne du
ſapin étoit à celle du chêne, comme 119.
eſt à 100. ou environ
comme 6.
eſt à 5. d’où l’on peut conclure, que quand une certaine
Solive de chêne portera 500.
livres avant l’inſtant de ſe rompre,
une autre de ſapin toute ſemblable à celle-ci en portera 600.
c’eſt-
à-dire un cinquiéme en ſus de plus que le chêne:
par conſequent,
quand il s’agira du bois de ſapin, il ſera aiſé de calculer ſa force
par la connoiſſance que les Experiences precedentes nous ont don-
nées de celles du chêne.
Etant prévenu par la ſeconde Experience, qu’une Solive de 18.
pouces de longueur & d’un pouce en quarré, ſerrée par les deux
bouts, peut porter 600.
livres avant l’inſtant de ſa rupture, il s’en-
ſuit qu’une autre auſſi d’un pouce en quarré, &
qui auroit 3. pieds
ou 36.
pouces de longueur, & ſerrée par ſes deux extrêmités, ne
portera que 300, ce qui eſt confirmé par la ſixiéme Experience:

or puiſque la force de deux Solives de même longueur eſt dans le
raport du quarré de la hauteur de chacune, multiplié par la lar-
geur de la baſe;
ſi de ces deux ſolives la baſe de l’une a un pouce

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