32648Les Mechaniques
tion que l’on ſe puiſſe imaginer:
de ſor-
te qu’elle ne ſarreſtera point iuſques à
ce qu’elle rencontre vne ſurface qui
ſoit à niueau, ou équidiſtante de l’ho-
rizon, comme eſt celle d’vn lac, ou d’ vn
eſtang glacé, ſur laquelle la bale ſe
tiendroit ferme, & immobile, mais auec
telle condition que la moindre force
l’ébranleroit, & que le plan ſinclinant
de la largeur d’vn cheueu, elle commĕ-
ceroit incontinent à ſe mouuoir & à
deſcendre vers la partie inclinée, &
qu’au contraire elle ne pourroit eſtre
meuë ſans violĕcevers la partie du plan
qui monte. Or il eſt neceſſaire que la
boule ſ’arreſte ſur vne ſurface parfaite-
ment équilibre, & qu’elle demeure cõ-
me indifferente entre le mouuement &
le repos: de ſorte que la moindre force
du mõde ſuffiſe pour la mouuoir, com-
me la moindre force que l’on peut ſi-
maginer dans l’air, ſuffit pour la rete-
nir.
te qu’elle ne ſarreſtera point iuſques à
ce qu’elle rencontre vne ſurface qui
ſoit à niueau, ou équidiſtante de l’ho-
rizon, comme eſt celle d’vn lac, ou d’ vn
eſtang glacé, ſur laquelle la bale ſe
tiendroit ferme, & immobile, mais auec
telle condition que la moindre force
l’ébranleroit, & que le plan ſinclinant
de la largeur d’vn cheueu, elle commĕ-
ceroit incontinent à ſe mouuoir & à
deſcendre vers la partie inclinée, &
qu’au contraire elle ne pourroit eſtre
meuë ſans violĕcevers la partie du plan
qui monte. Or il eſt neceſſaire que la
boule ſ’arreſte ſur vne ſurface parfaite-
ment équilibre, & qu’elle demeure cõ-
me indifferente entre le mouuement &
le repos: de ſorte que la moindre force
du mõde ſuffiſe pour la mouuoir, com-
me la moindre force que l’on peut ſi-
maginer dans l’air, ſuffit pour la rete-
nir.