Weidler, Johann Friedrich, Jo. Friderici Weidleri Tractatus de machinis hydraulicis toto terrarum orbe maximis Marlyensi et Londinensi et aliis rarioribus similibus in quo mensurae prope ipsas machinas notatae describuntur, et de viribus earum luculenter disseritur

Table of contents

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[31.] DEFINITIO VIII.
[32.] DEFINITIO IX.
[33.] CONSECTARIVM.
[34.] DEFINITIO X.
[35.] SCHOLION.
[36.] DEFINITIO XI.
[37.] SCHOLION I.
[38.] SCHOLION II.
[39.] SCHOLION III.
[40.] SCHOLION IV.
[41.] DEFINITIO XII.
[42.] SCHOLION I.
[43.] SCHOLION II.
[44.] SCHOLION III.
[45.] DEFINITIO XIII.
[46.] CONSECTARIVM.
[47.] SCHOLION I.
[48.] SCHOLION II.
[49.] DEFINITIO XIV.
[50.] SCHOLION I.
[51.] SCHOLION II.
[52.] SCHOLION III.
[53.] SCHOLION IV.
[54.] DEFINITIO XV.
[55.] CONSECTARIVM.
[56.] DEFINITIO XVI.
[57.] CONSECTARIVM.
[58.] SCHOLION.
[59.] DEFINITIO XVII.
[60.] SCHOLION I.
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3323DE MACHINA MARLYENSI. qui eſt ſur la tour de pierre. les corps des pompes ont 4 pouces
de diametre, et quelques uns 6, et les piſtons par leur jeu de
4 pieds, apres avoir puiſ’e l’ eau, la refoulent, et la forcent à
monter dans les reſervoirs ſuperieurs.
Tous ces mouvemens
ſe font par le moyen de cent balanciers vertic alement poſ’es, qui
ſont joints l’un à l’autre par les tirants, ausquels d’ autres
eſpeces de balanciers ſervent de ſupport, ainſi quand la partie
ſuperieure deſcend, les balanciers ſ’ epanchent vers lariviere,
et leurs parties inferieures remontant vers le haut de la colline,
tirent les piſtons, et puiſent l’ eau dans les corps des pompes,
d’ou ils larefoulent, lorsque la partie ſuperieure des balanciers
vient à remonter verticalement, et qu’elle ſ’incline vers le
baut de la colline.
Le premier mobile de cette machine, eſt un
bras de lariviere de ſeine, qu’on a barré par une digue.
Cette
digue eſt ouverte par deux endroits, par lesquels l’eau etant
retenuë, et plus elevée, et coulant avec rapidité, fait tourner
dans chaque pertuis, une rouë de 36 pieds de diametre, et
de 5 a 6 pieds de longueur d’ aisles.
Les extremités des axes de
chaque rouë ſortent hors de leurs appuis, et ſont tournées en
manivelles.
La manivelle qui eſt du coté de la montagne puiſe
et refoule l’eau dans les premiers corps de pompes, et l’autre
manivelle ſert à faire mouvoir les balanciers.
Il y a 14 rouës,
neuf desquelles agiſſent ordinairement, et ſouvent les 14 toutes
enſembles, et fourniſſent 200 pouces d’ eau a Verſailles, en fai-
ſant mouvoir 2500 pieces de bois vertic alement, dont il n’y en a
que mille qui ſoient veritablement balanciers, les autres pieces
ne ſervent que de ſupport a leurs tirants, et toutes ces pieces
ne ſervent, qu’a faire mouvoir les mille balanciers, ou leviers,
lequels à chaque tour de rouë ſ’ inclinent d’ un coté et d’ autre,
et apres avoir retiré les piſtons des corps des pompes, qui re-
coivent une colonne d’ eau de 4 pieds de bauteur, et de 4 pou-
ces de diametre, la refoulent auſſitot.
Treize de ces balanciers
ſont de front, et par lemoien de 62 autres, qui ſont le long

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