Mersenne, Marin; Galilei, Galileo, Qvestions physico-mathematiqves : et Les mechaniqves du sieur Galilee : avec Les Prelvdes de l' harmonie vniuerselle vtiles aux philosophes, aux medecins, aux astrologues, aux ingenieurs, & aux musiciens Les questions theologiques, physiques, morales, et mathematiques, 1635

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33355de Galilée Florentin. tée. Mais l’on s’eſt auisé d’enuironner
le cylindre B D du meſme triangle,
affin de le reduire dans vne machine
beaucoup moindre, &
plus commode.
Et pour ce ſubiet l’on adonné la meſ-
me hauteur du triangle au cylindre,
BE, &
l’inclination de l’hypotenuſe
CA à l’helice A E, &
à toutes les autres
qui ſuiuĕt de bas en haut, &
qui fõtl’he-
lice continuë A E F GHID, laquelle on
appelle ordinairemĕt le traict de la viz.
C’eſt donc en cette maniere que l’in-
ſtrument appellé par les Grecs &
par
lesLatins cochlea &
que nous appelliõs la
viz, à eſté inuĕtóe, affin qu’en la tornãt
on eſléue les fardeaux cõme l’on feroit
ſur le triangle precedent, car l’on trou-
uera touſiours dans la viz, comme ſur
tel autre plan que ce ſoit, que la force
eſt au poids poſé ſur vn plan incliné
comme la hauteur dudit plan à ſa lon-
gucur:
& conſequemment que la force
de la viz ABCD ſera multipliée ſelon
que toute l’helice ſera plus grande que
toute la hauteur du cylindre.
Par où il
eſt ayſé d’entendre, &
de conclure que
la viz eſt d’autant plus forte que ſes
helices ſont plus couchées, &
plus

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