34971de Galilée Florentin.
tite que l’on voudra, pourueu que l’eſ-
pace que fait la force ayt meſme pro-
portion auec l’eſpace de la reſiſtance,
que la grande reſiſtance à la petite for-
ce; ce qui ſuit entierement la conſtitu-
tion & les regles de la nature.
pace que fait la force ayt meſme pro-
portion auec l’eſpace de la reſiſtance,
que la grande reſiſtance à la petite for-
ce; ce qui ſuit entierement la conſtitu-
tion & les regles de la nature.
Ce n’eſt dõc pas merueille ſi en argu-
mentant au contraire, la force qui meut
vne petite reſiſtance par vn grand in-
terualle, en pouſſe vne cent fois plus
grande par vn interualle cent fois
mbindre, puis qu’il ne peut arriuer au-
trement. Cecy eſtant poſ’e, il faut con-
ſiderer qu’elle doit eſtre la reſiſtence
pour eſtre meüe par le marteau, qui la
doit frapper & pouſſer; & pource ſub-
ject il faut remarquer combien la force
qui a eſté imprimee au marteau le por-
ter a loing, ſi l’on ſuppoſe qu’il ne frap-
pe point, cõme il arriueroit ſi le marteau
ſortoit de la main auec la meſme impe-
tuoſité dõt il doit frapper vne enclume,
vn coin, ou quelqu’autre choſe, & qu’il
ne rencõtraſt nul empeſchemĕt en ſon
chemin. Et puis il faut cõſiderer quelle
reſiſtance fait le corps qui eſt frappé, &
cõbien il eſt pouſſé parvne telle percuſ-
ſiõ, & a yãt remarqué de cõbiĕ il ſe
mentant au contraire, la force qui meut
vne petite reſiſtance par vn grand in-
terualle, en pouſſe vne cent fois plus
grande par vn interualle cent fois
mbindre, puis qu’il ne peut arriuer au-
trement. Cecy eſtant poſ’e, il faut con-
ſiderer qu’elle doit eſtre la reſiſtence
pour eſtre meüe par le marteau, qui la
doit frapper & pouſſer; & pource ſub-
ject il faut remarquer combien la force
qui a eſté imprimee au marteau le por-
ter a loing, ſi l’on ſuppoſe qu’il ne frap-
pe point, cõme il arriueroit ſi le marteau
ſortoit de la main auec la meſme impe-
tuoſité dõt il doit frapper vne enclume,
vn coin, ou quelqu’autre choſe, & qu’il
ne rencõtraſt nul empeſchemĕt en ſon
chemin. Et puis il faut cõſiderer quelle
reſiſtance fait le corps qui eſt frappé, &
cõbien il eſt pouſſé parvne telle percuſ-
ſiõ, & a yãt remarqué de cõbiĕ il ſe