372EPISTRE.
pour vne Philoſophie que l’on ne pour-
roit oublier, à raiſon du bel ordre que
l’on garderoit dans les raiſonnemens,
dans les concluſions & dans les demon-
ſtrations. C’est, MONSIEVR,
ce que vous pouuez conſiderer auec
plaiſir, ſi vous en voulez prendre la
peine, laquelle vous ſera d’autant
plus agreable, que vous trouuerez vne
plus grande multùude de ſpecula-
tions treſ rares, & neantmoins tres-
fecondes dans l’infinité de l’ Algebre,
& dans les abyſines tres profonds des
nombres. I vous offre cependants les
Preludes de la ſcience, qui ſe ſert des
nombres. comme de tres ſolides fonde-
mens, ſur leſquels elle eſtablit ſes prin-
cipes, & dont elle vſe perpetueliement
dans ſa maniere de raiſonner, & de
conclurre, affin que ſon harmonie ſe
ioigne à celle de voſtre e ſprit, & vous
faſſe reſſouuenir de la Vocale, dans la-
quelle vous reuſſiſſez ſi he
roit oublier, à raiſon du bel ordre que
l’on garderoit dans les raiſonnemens,
dans les concluſions & dans les demon-
ſtrations. C’est, MONSIEVR,
ce que vous pouuez conſiderer auec
plaiſir, ſi vous en voulez prendre la
peine, laquelle vous ſera d’autant
plus agreable, que vous trouuerez vne
plus grande multùude de ſpecula-
tions treſ rares, & neantmoins tres-
fecondes dans l’infinité de l’ Algebre,
& dans les abyſines tres profonds des
nombres. I vous offre cependants les
Preludes de la ſcience, qui ſe ſert des
nombres. comme de tres ſolides fonde-
mens, ſur leſquels elle eſtablit ſes prin-
cipes, & dont elle vſe perpetueliement
dans ſa maniere de raiſonner, & de
conclurre, affin que ſon harmonie ſe
ioigne à celle de voſtre e ſprit, & vous
faſſe reſſouuenir de la Vocale, dans la-
quelle vous reuſſiſſez ſi he