424NOUVEAU COURS
XVI.
XVII.
XVIII.
XIX.
19.
Le Cube eſt un corps qui a la figure d’un dez à jouer,
44Figure 3. renfermé par ſix quarrés égaux, & dont toutes les dimenſions
ſont égales entr’elles; cette figure étant la plus ſimple de
toutes, on y ramene tous les ſolides: c’eſt pourquoi lorſqu’on
propoſe de trouver la ſolidité d’un corps on ſe ſert du mot
cuber, qui ſignifie la même choſe.
44Figure 3. renfermé par ſix quarrés égaux, & dont toutes les dimenſions
ſont égales entr’elles; cette figure étant la plus ſimple de
toutes, on y ramene tous les ſolides: c’eſt pourquoi lorſqu’on
propoſe de trouver la ſolidité d’un corps on ſe ſert du mot
cuber, qui ſignifie la même choſe.
XX.
20.
Le Parallelepipede eſt un ſolide renfermé par ſix rectan-
gles, dont les côtés oppoſés ſont égaux, & qui n’a pas ſes
trois dimenſions égales.
gles, dont les côtés oppoſés ſont égaux, & qui n’a pas ſes
trois dimenſions égales.
21.
Il y a une maniere de conſidérer les trois eſpeces de
55Figure 5. l’étendue, c’eſt-à-dire la ligne, la ſurface, & le ſolide ou corps,
qui eſt très-propre à expliquer beaucoup de choſes en Géo-
métrie; c’eſt d’imaginer la ligne compoſée d’une infinité de
points, la ſurface compoſée d’une infinité de lignes, & le
corps compoſé d’une infinité de plans. Pour faire entendre
ceci, conſidérez deux points, comme A B éloignés l’un
de l’autre d’une diſtance quelconque; ſi l’on ſuppoſe que le
point A ſe meut pour aller vers le point B, ſans s’écarter
ni à droite ni à gauche, & qu’il laiſſe ſur ſon chemin une
trace d’autres points, la ſomme de tous ces points formera
une ligne droite A B, puiſqu’il n’y aura point d’eſpace dans
la longueur A B, ſi petit qu’il ſoit, que le point A n’ait
55Figure 5. l’étendue, c’eſt-à-dire la ligne, la ſurface, & le ſolide ou corps,
qui eſt très-propre à expliquer beaucoup de choſes en Géo-
métrie; c’eſt d’imaginer la ligne compoſée d’une infinité de
points, la ſurface compoſée d’une infinité de lignes, & le
corps compoſé d’une infinité de plans. Pour faire entendre
ceci, conſidérez deux points, comme A B éloignés l’un
de l’autre d’une diſtance quelconque; ſi l’on ſuppoſe que le
point A ſe meut pour aller vers le point B, ſans s’écarter
ni à droite ni à gauche, & qu’il laiſſe ſur ſon chemin une
trace d’autres points, la ſomme de tous ces points formera
une ligne droite A B, puiſqu’il n’y aura point d’eſpace dans
la longueur A B, ſi petit qu’il ſoit, que le point A n’ait