4323DES PROPORTIONS CHIMIQUES.
rons donc comme probable que la division mé-
canique de la matière a une certaine limite qu’elle
ne dépasse point, comme il en existe une pour
la division chimique. Les corps étant formés d’é-
léments indécomposables, doivent l’être de par-
ticules dont la grandeur ne se laisse plus ultérieu-
rement diviser, et qu’on peut appeler particules,
atomes, molécules, équivalents chimiques, etc.
Je choisirai de préférence la dénomination d’a-
tome, parce que, mieux qu’aucune autre, elle
exprime notre idée. Nous supposons donc que
lorsqu’un corps a été divisé jusqu’à un certain
point, on obtient des particules dont la conti-
nuité ne peut être détruite par aucune force mé-
canique, c’est-à-dire dont la continuité dépend
d’une force supérieure à toutes celles qui peu-
vent produire une division mécanique. Ces par-
ticules, nous les appelons atomes. Leur gran-
deur échappe à nos sens, et la matière continue
à être divisible jusqu’à ce que chaque particule
cesse d’être appréciable; mais là aussi cesse no-
tre pouvoir de rien déterminer sur sa forme.
Cependant, toutes les probabilités bien considé-
rées, nous avons tout sujet de nous représenter
les corps élémentaires sous une forme sphérique,
parce que c’est celle que la matière affecte, lors-
qu’elle n’est pas soumise à l’influence de forces
étrangères.
canique de la matière a une certaine limite qu’elle
ne dépasse point, comme il en existe une pour
la division chimique. Les corps étant formés d’é-
léments indécomposables, doivent l’être de par-
ticules dont la grandeur ne se laisse plus ultérieu-
rement diviser, et qu’on peut appeler particules,
atomes, molécules, équivalents chimiques, etc.
Je choisirai de préférence la dénomination d’a-
tome, parce que, mieux qu’aucune autre, elle
exprime notre idée. Nous supposons donc que
lorsqu’un corps a été divisé jusqu’à un certain
point, on obtient des particules dont la conti-
nuité ne peut être détruite par aucune force mé-
canique, c’est-à-dire dont la continuité dépend
d’une force supérieure à toutes celles qui peu-
vent produire une division mécanique. Ces par-
ticules, nous les appelons atomes. Leur gran-
deur échappe à nos sens, et la matière continue
à être divisible jusqu’à ce que chaque particule
cesse d’être appréciable; mais là aussi cesse no-
tre pouvoir de rien déterminer sur sa forme.
Cependant, toutes les probabilités bien considé-
rées, nous avons tout sujet de nous représenter
les corps élémentaires sous une forme sphérique,
parce que c’est celle que la matière affecte, lors-
qu’elle n’est pas soumise à l’influence de forces
étrangères.