Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[41.] APLICATION.
[42.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[43.] APLICATION.
[44.] Remarque.
[45.] PROPOSITION CINQUIE’ME. Proble’me.
[46.] APLICATION.
[47.] Remarque.
[48.] CHAPITRE QUATRIE’ME.
[49.] PRINCIPE TIRE’ DE LA ME’CANIQUE.
[50.] Principe d’Experience.
[51.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me
[52.] APLICATION.
[53.] Remarque prémiere.
[54.] Remarque ſeconde.
[55.] Remarque troiſiéme.
[56.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[57.] APLICATION.
[58.] Remarque premiere.
[59.] Remarque ſeconde.
[60.] USAGE D’UNE TABLE Pour trouver l’épaiſſeur qu’il faut donner aux Revêtemens de Terraſſes & à ceux des Rempars de Fortification.
[61.] TABLE Pour régler l’Epaiſſeur qu’il faut donner aux Revêtemens de Maçonnerie qui ſoûtiennent des Terraſſes ou Rempars.
[62.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me
[63.] APLICATION.
[64.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[65.] APLICATION.
[66.] CHAPITRE CINQUIE’ME. De la conſidération des Murs qui ont des Contreforts.
[67.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[68.] Remarque premiere.
[69.] Remarque ſeconde.
[70.] Remarque troiſiéme.
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4422LA SCIENCE DES INGENIEURS, quoi dans la ſuite on ſe paſſera autant qu’on le pourra de ces ſortes
de diviſions pour rendre les opérations moins compoſées.
Remarque ſeconde.
24. On peut s’apercevoir ici combien le talud qu’on donne à
l’une des faces d’un mur, changeroit la réſiſtance de ce mur, ſi la
puiſſance au lieu de tirer de B, en K, tiroit de D, en A, pour
cela il faut chercher le centre commun de gravité des poids M,
&
N, qui ſera dans un des points du lévier LP, aux extrêmités
duquel ces poids ſont ſuſpendus, que l’on apercevra en diviſant la
ligne LP, au point R, de façon que LR, ſoit à RP, comme le
poids M, eſt au poids N, mais ces deux poids ſont l’un à l’autre
comme la moitié de GH, eſt à toute la ligne GF, or conſiderant
ces deux poids M, &
N, comme étant réünis dans le ſeul poids
Q, l’on aura le bras de lévier RH, quand il s’agira du point d’a-
pui H, &
le bras de lévier FR, quand le point d’apui ſera ſupoſé
en F, &
ſi l’on fait attention que le bras de lévier DF, ala même
longueur que IH, &
que le poids Q, ne change point de ſitua-
tion, l’on verra que la puiſſance qui tire de B, en I, eſt à celle
qui tire de D, en A, comme le bras HR, eſt au bras FR.
Remarque troiſiéme.
Il y a encore une Remarque à faire, qui eſt, qu’ayant deux
11Fig. 12.
& 13.
murs AD, &
FI, de même hauteur, le premier élevé à plomb
des deux côtés, &
le ſecond avec un talud égal de chaque côté,
ce dernier quoiqu’égal au précédent en ſolidité, reſiſtera beaucoup
plus que l’autre à l’effort d’une puiſſance qui voudroit le renverſer
à droite ou à gauche, car ſupoſant que l’épaiſſeur du ſommet FG,
ne ſoit que les deux tiers de celle du ſommet AB, mais qu’en ré-
compenſe, la baſe HI, ſoit plus grande que CD, du tiers de la
même CD, les poids M, &
N, qui exprimeront les ſuperſicies
AD, &
FI, ſeront égaux; & comme les bras de lévier DB, & IL,
ſont auſſi égaux, les puiſſances P, &
Q, ſeront donc dans la raiſon
des bras de lévier LK, &
DE, ainſi la puiſſance P, ne ſera que
les trois quarts de la puiſſance Q, par la même raiſon ſi l’épaiſſeur
FG, n’étoit que la moitié de AB, la puiſſance P, ne ſeroit que
les deux tiers de la puiſſance Q, ce qui prouve bien la néceſſité
de donner du talud aux murs.

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